Manifestation du fndc : une bonne partie de la capitale paralysée ce mardi

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De la commune de Matoto à Kaloum, en passant par celles de Matam et Dixinn, il y a eu moins de barricades, mais les artères principales sont restées désertes. Contrairement aux banques et l’administration, le commerce n’a pas fonctionné normalement.

Cette paralysie est la conséquence de la manifestation dénommée ‘’La résistance active citoyenne et permanente’’,  appelée par le NDC en protestation contre un éventuel changement constitutionnel.

Quand il n’y a pas de manifestation, ce n’est pas un jour férié, d’habitude, les premiers jours de la semaine sont très mouvementés à Conakry. Presque tout le monde est sur pied, les axes routiers sont envahis. Ce mardi, les citoyens de la capitale n’ont pas eu droit à cette ambiance.

Sur l’autoroute, en dépit de quelques tentatives de barricades par endroit, la circulation était fluide. Des citoyens vaquent à leurs occupations, mais avec la peur au ventre car des tensions étaient perceptibles de part et d’autres. Les stations-services le long de la route, reçoivent tant soit peu des clients.

Cependant, la plupart des boutiques sont  fermées aux marches d’Enta, Matoto, Enco 5. Seulement les étalagistes y sont présents pour gagner leur pain. C’est le même climat qui règne à Madina, au grand centre de négoce.

Au centre-ville de Kaloum, visiblement tout semble bien aller, mais la circulation est moins dense. L’administration a quant à elle fonctionné,  les banques sont ouvertes.

Le même constat a été observé à Matam et à Dixinn jusqu’à la belle vue.

Sur l’axe le prince précisément, aux rondpoints de Hamdalaye, Cosa, Bambéto, des dispositifs sécuritaires sont déployés. Un climat de méfiance se lit sur les visages des agents de sécurité et les jeunes de ces localités.

Rappelons que les dernières manifestations du FNDC les 13,14 et 15 janvier ont fait des dégâts à Conakry et dans certaines villes de l’intérieur du pays, mais également des cas de morts

Mata Malick Madou

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