C e samedi 22 juin 2024 à Conakry, le Général Amara Camara, Ministre Secrétaire Général à la Présidence de la République, a officiellement lancé la première épreuve du Baccalauréat unique de 2024. Ce geste marque non seulement un rite annuel, mais cette année, il symbolise aussi le fruit d’efforts conséquents dédiés à l’amélioration du système éducatif national.
Lors de son discours, le Général Camara a mis en lumière les diverses mesures adoptées pour rehausser les conditions d’apprentissage et valoriser le traitement des enseignants. « Grâce à ces initiatives, nous avons observé une année académique particulièrement sereine à travers le pays », a-t-il affirmé, optimiste quant aux résultats des examens qui devraient, selon lui, surpasser significativement ceux des années précédentes.
L’année dernière, le taux d’admission au Baccalauréat s’élevait à 27,46 %, avec 25 668 admis sur 93 468 candidats. Cette année, le nombre de candidats s’est accru pour atteindre 88 930, avec une représentation féminine de 42 %. Ces chiffres témoignent d’une volonté claire de pousser vers l’excellence tout en promouvant l’équité de genre dans l’accès à l’éducation.
Le porte-parole de la Présidence confirme cette dynamique positive : « Les résultats de cette année seront nettement meilleurs par rapport aux années précédentes ». Une prévision qui, si elle se réalise, pourrait marquer un tournant décisif pour l’éducation en Guinée.
En marge du lancement, des sessions d’information ont été organisées pour les parents et les élèves, afin de les familiariser avec les nouvelles mesures et les attentes de cette session du Baccalauréat. Ces rencontres visent également à instaurer un dialogue continu entre les familles, les établissements d’enseignement et les autorités éducatives.
Alors que les épreuves progressent, tous les yeux sont rivés sur les efforts déployés par le gouvernement pour garantir que l’amélioration continue du système éducatif reste une priorité. L’engagement envers une éducation de qualité semble, cette année encore, porter ses fruits et préparer le terrain pour des générations d’étudiants bien équipés pour relever les défis de demain.
La rédaction