Labé : un présumé malfrat mis aux arrêts et sérieusement molesté

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Un présumé malfrat a été mis aux arrêts dans la nuit du samedi à ce dimanche 10 novembre 2019 à Madina, commune urbaine de Labé, a-t-on appris.

Selon nos informations,  cette arrestation est intervenue alors que ce présumé malfrat était pleine opération avec un de ses amis.

Agé de 25 ans, Mamadou Aliou Bah, originaire de Timbi Madina,( Pita), a été violemment battu avant d’être transporté à l’hôpital régional de Labé.

« Nous étions nombre de deux personnes. Mon compagnon, m’a demandé 5000  francs guinéens mais vu que les moyens lui manquait après que son  activité illicite de vente de drogue ne marche plus. Nous avons décidé de se munir d’une arme de calibre 12 qui n’est pas chargée pour se faire de l’argent en cambriolant un citoyen réputé être riche dans la zone »  a confié le présumé malfrat Mamadou Aliou Bah, à partir de son lit d’hôpital.

Obsédés par l’appât de gain, Mamadou Aliou Diallo et son compagnon décident de passer à l’acte aux environs de 3heures du matin. Malheureusement cette opération va coïncider avec le déplacement d’un taxi-maitre qui se rendrait dans la même concession où se trouvaient les présumés bandits.

Pris de panique, le chef de ménage a brandit une arme et  aurait tiré quelques balles en l’air.  Celle que détenaient les bandits, n’étant pas chargée, l’un d’entre eux a du coup profité pour prendre la poudre d’escampette, laissant ainsi son ami dans les mains de certains citoyens.

Une foule en colère avait tenté de lyncher  mais cela a été évité grâce à la corporation des conducteurs de mototaxi et certains citoyens du quartier.

Selon Oumar Telly, membre du syndicat de la corporation des taxi-moto, le gouverneur de la région El hadj Madifing  Diané s’est rendu à l’hôpital où se couche le malfrat pour constater les faits et a promis de mettre tous les moyens nécessaires à la disposition de la sécurité pour mettre la lumière sur cette affaire.

Aux dernières nouvelles, le présumé bandit a été transféré de l’hôpital vers les locaux des services de sécurité pour des fins d’enquête.

Assiatou Baillo Diallo

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