E n haute banlieue de Conakry, plus précisément, à Baillobayah, entre la Cimenterie et Kagbelen, les échauffourées ont commencé à éclater, lundi 26 février 2024, premier jour de grève générale et illimitée appelée par le mouvement syndical guinéen.
Alors que la situation est quasiment calme sur l’ensemble du pays, avec une circulation relativement timide et une paralysie totale des activités économiques à Conakry et environs, des jeunes ont érigé des barricades à Baillobayah, vers 9h 30’ en jetant des pneus sur la chaussée, obligeant ainsi les quelques rares automobilistes à rebrousser chemin.
Dans certains endroits, on remarque le déploiement massif des agents de maintien d’ordre ( policiers et gendarmes).
Pour rappel, ce mot d’ordre de grève concerne les secteurs “publics, privés et mixtes”.
Dans la plateforme revendicative, le Mouvement syndical guinéen exige la libération du Secrétaire Général du SPPG, Sékou Jamal Pendessa, la levée de la restriction d’internet et le brouillage des médias, la baisse des prix des denrées de première nécessité ou encore le respect de l’accord du 15 novembre 2023 lié à l’amélioration des conditions de vie et de travail des fonctionnaires guinéens.
A suivre!
La rédaction