Le Président du Bloc Liberal a vu la liste des partis annoncés pour le 16 février prochain. Ce groupe de formations politiques, selon lui, est un ensemble de satellites au service du pouvoir à bannir du FNDC.
Serein, le Dr Faya Millimono a suivi de près cette liste diffusée par la CENI. L’acte de l’organe dirigé par Salif Kébé est de la provocation au lendemain de la marche dite de l’ultimatum de l’opposition. Il a confié ne pas avoir été surpris par la présence de partis siégeant au FNDC partants pour la députation controversée.
De Mamadou Sylla à Siaka Barry et les autres, Faya a tranché : ils sont tous des produits et démembrements du RPG. Une présence sur les données de la CENI qu’il qualifie d’infiltration.
« On se doit de faire un tri dans nos rangs car Beaucoup vont à l’opposition comme au moulin. Ces partis retournent à la maison après avoir infiltré nos données pour vendre des informations à la mouvance afin de nous déstabiliser » déclare Dr Faya Millimono, ajoutant que ‘’celui qui prône la rupture pour 2020 n’entend pas faire de la transhumance un outil de survie politique car le BL n’use pas de cette facilité’’.
Ce revirement est clairement ‘’une trahison’’ qu’il ne compte pas cautionner et entend bien provoquer une exclusion de ces taupes.
Mise en scène qu’il impute au président de la CENI, ‘’militant’’ à ses yeux. Ce serait donc cette fuite en avant qui expliquerait qu’il soit aux ordres du pouvoir.
Faya Milimono n’est pas contre l’éventualité que Gassama Diaby soit à la tête de la CENI sur la base de la compétence et l’intégrité au lieu de la publicité politique que dégage Salif Kebe.
Idrissa Keita