E n Guinée, plusieurs entrepreneurs ont du mal à s’en sortir par manque de financement de leurs projets. Au demeurent, le gouvernement est souvent accusé de favoritisme.
Face à ces accusations, le ministre des investissements et des partenariats publics-privés s’est défendu ce lundi 3 juin 2019, en marge d’une conférence de presse qu’il a animée dans un réceptif hôtelier de la place pour la présentation de son bilan et de ses perspectives.
Dans les perspectives, le ministre Gabriel Curtis a annoncé la mobilisation de 2 000 milliards d’investissements dans le cadre du développement local, entre 2019 et 2020.
« Ce, par le biais de l’agence national pour le financement des collectivités (ANAFIC). Nous comptons mobiliser des fonds additionnels pour soutenir l’investissement privé », a-t-il déclaré.
Après cette annonce, le ministre Curtis a ajouté que l’opérationnalisation de cette promesse attendue sera rendue possible sous l’égide de la primature, de l’observatoire national du contenu local, et l’atteinte du programme seuil du MCC (Millenium Challenge Corporation) des États-Unis d’Amérique.
« Notre département est tout à fait ouvert à tous les entrepreneurs, mais il faudrait que nos compatriotes aussi viennent avec des projets bancables, des projets viables et qu’ils aient aussi toute la capacité pour pouvoir porter ces projets. Ils doivent fournir des efforts pour nous faciliter la tâche » a exhorté le ministre guinéen des investissements et des partenariats publics-privés, en réaction aux accusations portées contre son gouvernement, évoquant entre autres, le manque de politique fiable visant à les aider à résister face à la concurrence des investisseurs étrangers.
Barry Ibrahima