D éclaration-Les Forces Sociales de Guinée porte à la connaissance de l’opinion nationale et internationale, face à la politisation administrative, sans précédent de toutes nos régions administratives, préfectures et sous- préfectures depuis le coup d’Etat du 05 septembre 2021, qu’elles ont engagé des actions citoyennes contre la volonté du CNRD à faire des Quartiers et Districts des instruments politiques en violation des lois de la République.
Au titre de cet engagement citoyen, les Forces Sociales de Guinée ont introduit auprès de la Cour Suprême une requête aux fins d’annulation du Décret du 09 Août 2023 portant nomination des Présidents de Districts et de Quartiers par les Gouverneurs de Régions. Cette requête faite pour excès de pouvoir contre le Président de la Transition, introduite par notre conseil à la date du 05 octobre 2023, après plusieurs tentatives d’obtention de la copie physique dudit Décret sans succès constatées par voie d’huissier, a été enregistrée à la Cour Suprême le 09 Octobre 2023 sous le N°1809.
Ⅲ. De la manipulation de l’état civil à travers l’intégration du RAVEC aux actions de retour à l’ordre constitutionnel :
Il convient de rappeler que le CNRD et ses appuis en jetant leur dévolue sur le RAVEC comme base du fichier électoral qui servira aux élections pour le retour à l’ordre constitutionnel, savaient pertinemment que cela est techniquement, financièrement et politiquement impossible dans une Transition. Les Forces Sociales, invitent le Gouvernement et le MATD en particulier à revenir à la raison et éviter la manipulation politique de l’état civil, en laissant son processus de modernisation et la lutte contre l’apatridie qui est engagé en Guinée et dans la sous-région depuis 2016. En conséquence, que la sagesse et la responsabilité républicaine prévalent à leur niveau, en revenant au fichier électoral de 2020 pour le retour à l’ordre constitutionnel.
IV. De la tentative d’organisation des élections par un OGE non consensuel
Toute ambition politique ou visée lucrative qui consiste à faire organiser les élections par un organisme non consensuel ou par le Gouvernement à travers le MATD, est juridiquement et politiquement une menace aussi bien pour la stabilité du pays que pour tous ceux qui se feront avocats politiques et médiatiques d’une telle aventure.
En conséquence, les Forces Sociales invitent le MATD à éviter des charges financières/matérielles inutiles au contribuable guinéen et des crises politico électorales, en s’abstenant d’initier ou de dérouler toute action qui mène aux élections par tout organe de gestion non consensuel.