L e gouvernement prend à la légère la menace de la CEDEAO relative à d’éventuelles sanctions contre la Guinée au cas où un calendrier acceptable de la transition n’est pas fourni conformément aux recommandations du dernier sommet de l’organisation sous régionale.
S’exprimant ce lundi dans une radio de la place, le porte-parole du gouvernement guinéen, Ousmane Gaoual Diallo, a affirmé haut et fort que la Guinée n’agit pas sous des contraintes ou sous le diktat de qui que ce soit.
«Je pense que la CEDEAO, depuis un certain temps, s’est détourné de l’objet d’être une institution au service des populations et de plus en plus, il apparait aux yeux de l’opinion publique ouest-africaine comme une organisation au service de quelques chefs d’Etat et cela ne marchera pas » fustige-t-il dans l’émission Mirador de la radio FIM FM, ajoutant que son pays ‘’ prendra les décisions qu’il faut lorsque le moment viendra pour assumer aussi bien son indépendance et sa volonté de renforcer la coopération dans le respect mutuel des uns et des autres états’’.
Le 25 mars dernier, rappelons-le, la Cédéao avait lancé un ultimatum à la junte au pouvoir en Guinée pour fixer un chronogramme acceptable de la transition au plus tard ce 25 avril 2022.
Cette sortie du porte-parole du guinéen intervient à quelques heures seulement de la fin de cet ultimatum.
La rédaction
