Grève du slecg: le contenu du protocole d’accord dévoilé par aboubacar soumah 

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A près l’échec des négociations entre gouvernement et mouvement syndical guinéen pour mettre fin à la crise dans le système éducatif, le secrétaire général du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), a fini par dévoiler le contenu du protocole d’accord qui devait être signé entre les deux parties.

Selon Aboubacar Soumah, le moment est critique, car, dit-il ‘’ les morts, les condamnations, les bastonnades, dans les rangs des enseignants tout au long de la grève’’.

« On a accepté d’être flexible pour prouver que nous sommes soucieux de l’avenir du pays » a déclaré M. Soumah, précisant que les enseignants ont accepté d’orienter l’amélioration de leurs conditions de vie,  »notamment les salaires, sur les revenus engrangés suite à l’assainissement du fichier de l’éducation’’

« En renonçant à la revendication salariale, le SLECG accepte une proposition qui lui a été faite pour mettre fin à la crise. Le syndicat se range du côté du gouvernement pour déceler les enseignants fictifs qui émargent au compte du trésor public » a-t-il ajouté.

Pour lui, ils ont fini par accepter. Donc, il était question, sur proposition du gouvernement, que la partie gouvernementale, l’USTG et le SLECG se mettent en commission pour aller dénicher les cas de fictifs à tous les niveaux et que les revenus soient orientés uniquement sur le salaire de base des enseignants. Le point d’achoppement a été à ce niveau.

Le meneur de la grève qui a paralysé le système éducatif guinéen depuis le 03 octobre dernier, a ensuite révélé que les enseignants ont voulu orienter ces fonds sur les primes des enseignants.

« Nous avons dit non. Il faut que ça soit orienté sur le salaire de base conformément à la logique des 8 millions de francs guinéens. Nous avons exigé que l’argent soit orienté uniquement sur le salaire de base. Cela avait été accepté par le gouvernement. Mais les choses ne se sont passées comme prévu» a expliqué Aboubacar Soumah qui accuse certains cadres de l’administration de s’opposer à la suppression des fictifs dans le fichier des enseignants au sein de la fonction publique.

BARRY Ibrahima

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