La journée internationale des Droits des femmes a été célébrée en Guinée ce vendredi 08 mars 2019 sous le thème ’’Autonomisation des femmes en lien avec le développement durable : Bilan de 2010 à nos jour’’.
Cette fête internationale célébrée dans la plus part des pays du monde a mobilisé des femmes de tous les secteurs de développements et de toutes les couches sociales du pays.
Le 08 mars de chaque année est une occasion pour les femmes de revendiquer leurs Droits pour la réduction des inégalités par apport aux hommes.
Selon la ministre de l’action sociale, beaucoup d’efforts ont été fournis par les autorités guinéennes pour l’autonomisation des femmes de 2010 à nos jours.
« Il ressort de 1958 à 2010, le volume de crédit alloué aux femmes atteignait à peine 1O milliards de francs guinéens, alors que de 2011 à 2010, plus de 100 milliards de francs guinéens sous forme de crédit récoltés à travers les institutions de microfinance ont été mises à la disposition des femmes dont 75 milliards au compte des Muffa à travers afrilandbanque grâce aux efforts personnels du Président de la République, dans le domaine de l’entrepreneuriat féminin, les centres de promotion féminines créées , en 1972 ont connu grâce à l’impulsion du chef de l’Etat de 2011 à 2018 un essor fort remarquable, à travers leur érection en à la direction générale des centres d’autonomisations des femmes, comme résultat direct de cette option, 20 centres d’autonomisation des femmes ont été construites et équipées et environs 5000 filles et femmes ont bénéficié dans ces centres dans les filières de la teinture, la broderie, la couture, la saponification et la transformation agroalimentaire ainsi que l’informatique » a déclaré Madame Diaby Mariame Sylla, ministre de l’action sociale de la promotion féminine et de l’enfance.
‘’Penser équitablement, bâtir intelligemment, innover pour le changement’’ est le thème central retenu par les Nations unies pour célébrer la journée internationale des femmes.
Pour le coordinateur résident du Système des Nations Unies, il y’a encore du chemin à faire en Guinée dans la revendication des droits des femmes malgré tous les efforts fournis par le gouvernement.
«Des femmes continuent à mourir en donnant la vie, des filles subissent des mutilations génitales et sont victimes de viols de mariages précoces et forcés et subissent des grossesses précoces non désireuses et dangereuses. Bien que les femmes soient très nombreuses à mener des activités génératrices de revenus, leurs pouvoirs économiques et leurs autonomies financières restent faibles » a déploré le coordinateur résident du Système des Nations Unies en Guinée.
Nantady Camara
