Eventuel 3eme mandat pour alpha condé : les forces sociales farouchement opposées

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Les forces sociales de Guinée (FSG) ont animé, lundi 1er mars 2019, une conférence de presse à la maison de la presse, sise à Coléah, pour s’opposer à toute éventualité d’un troisième mandat pour Alpha Condé.

S’exprimant à cet effet au nom de ses pairs, le président la Plateforme Nationale des Citoyens Unis pour le Développement, Abdourahamane Sano a mis en garde les promoteurs de ce projet qu’il qualifie de suicidaire.

 « Le projet de troisième mandat est une illusion suicidaire pour ses promoteurs, quelle que soit l’approche qui sera envisagée pour le réaliser. Car, non seulement, il est contre-courant de la marche du monde, de l’histoire, mais des nobles aspirations de notre peuple » indique-t-il, à l’entame de sa déclaration.

Poursuivant, l’activiste a, non seulement interpellé le Chef de l’Etat guinéen, mais aussi, certaines institutions nationales et internationales sur un certain nombre des faits :

Au Président de la République, les Forces Sociales l’invite au respecte de ses différents serments solennels afin d’éviter à la Guinée les expériences regrettables connues ailleurs.

S’agissant des membres du gouvernement, Abdourahmane Sanah et ses collègues leurs demandent d’être fidèles à la Nation et aux principes républicains exclusivement, en se réservant de toute complicité visant à trahir la patrie en sapant la Constitution actuelle.

En ce qui concerne la CEDEAO, l’UA, l’ONU, l’UE, les forces sociales de Guinée les appellent à la prise dès maintenant des initiatives pressantes pour prévenir tout acte susceptible de provoquer des affrontements et l’instabilité des Institutions en Guinée.

Par ailleurs, les forces sociales de Guinée annonce une large concertation avec tous les acteurs sociaux, politiques, économiques et religieux du pays, ainsi qu’avec des citoyens engagés, en vue d’une évaluation sereine de la disposition actuelle et de disposition appropriées pour la défense à tout prix de la Constitution guinéenne.

« Toute tentative de remise en cause de l’ordre constitutionnel actuel par une minorité d’acteurs, doit être considérée comme une déclaration de guerre à la patrie » a indiqué M. Sano. Sano

Pour rappel, le Président de la République, Alpha Condé accusait récemment M. Sano, en complicité avec certains militaires d’avoir voulu organiser un coup d’Etat pour le renverser du pouvoir.

Barry Ibrahima  

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