Entrepreneuriat jeune : à la rencontre de bassékou diaby

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La Diaspora guinéenne regorge de talents  qui réussissent dans divers domaines de la vie. Certains parmi eux font de leur mieux pour vendre l’image du pays à travers le monde, a-t-on constaté.

Basé à Paris, Bassékou Diaby entrepreneur de son état en est un parfait exemple car, confie-t’il, à 13 ans déjà, il avait appris à ‘’voler de ses propres ailes’’.

« A 13 ans, j’ai découvert la débrouille en travaillant comme apprenti-cuisinier dans un restaurant. Un métier difficile où, sous le mentorat du propriétaire qui est devenu un grand frère pour moi, j’ai beaucoup appris sur les choses de la vie. Longtemps, on a entretenu ensemble le rêve d’ouvrir un nouveau restaurant mais l’expérience d’une première faillite a développé ma détermination prudente pour l’entreprenariat », se souvient-t-il avec fierté.

En plus de sa connaissance  de la culture arabe, à travers la langue et l’histoire acquise sur les bancs de l’université, Bassékou Diaby maitrise parfaitement  la culture guinéenne pour avoir fait un temps de son parcours scolaire en Guinée.

« J’ai eu l’opportunité de passer une année scolaire en Guinée. C’est ce qui m’a permis de découvrir la terre natale de mes parents et de voir le monde sous un nouvel angle », raconte-t-il.

Fondateur de la Maison Stanfield, un portefeuille diversifié d’entreprises et d’investissements.

« J’ai créé Maison Stanfield, un portefeuille diversifié d’entreprises et d’investissements dans les secteurs de la mode avec ma marque de textile 2 Saisons, la réalisation de projet vidéo et tous les autres projets auxquels je touche… En 2016, j’ai créé 2 Saisons avec pour objectifs de mettre en avant un contraste entre tradition et modernité, Afrique et Occident d’où son nom en référence au 2 climat d’Afrique, la saison sèche et la saison des pluies», indique-t-il.

Selon lui, ‘’2 Saisons’’  lui a permis non seulement de collaborer avec des célébrités, des artistes, des comédiens, des influenceurs, des sportifs, d’être partenaire d’évènements tels que Miss-Mali, Miss-Diakhanké, Miss-Guinée, mais aussi et surtout de participer à plusieurs projets comme venir en aide aux albinos en Afrique à travers un partenariat avec le comité Miss-Mali.

« J’ai pu organiser des défilés de mode dont un en partenariat avec une agence de mannequinat avec laquelle je collabore régulièrement », confie-t-il, ajoutant qu’il dispose également d’une expérience dans d’autres domaines, comme ‘’Community manager, directeur artistique, designer, styliste, photographe, vidéaste et également un peu de couture’’.

En tant que réalisateur, révèle-t-il,  M. Diaby a travaillé avec tout type de personnes et dans tout type de milieu, artistes, influenceurs événementiels ou associatifs…

« Ce qui m’a permis de voyager et de découvrir d’autre horizons, notamment plusieurs villes en France, l’Espagne ou encore la Guinée ou j’ai eu l’occasion de visiter une grande partie du pays et plusieurs couches de la société dans le cadre de réalisation de documentaire que j’ai eu l’opportunité d’accomplir à deux reprises ».

Dans le domaine du marketing, Bassékou Diaby se félicité d’avoir pu décrocher un titre de record de la rapidité.

« J’ai énormément appris sur la manière de vendre un produit, une image ou une personne, le comportement à adopter avec ses clients ou ses collaborateurs, comment gérer l’image et la communication d’un business pour attirer de nouveaux clients» mentionne-t-il.

A la question de savoir quelles sont les perspectives envisagées pour son pays d’origine, M. Diaby  répond en ces termes : ‘’on travaille dessus avec plusieurs objectifs’’.

« En 2019, j’avais l’idée de créer une boite de production en Guinée, pour des raisons techniques, ce projet n’a pas vu le jour mais n’est pas à l’abandon.  Je travaille toutefois sur le développement de plusieurs projets dans ce pays, notamment dans les secteurs financier et culturel », révèle-t-il dans un entretien exclusif qu’il a accordé à la rédaction de guineeactuelle.com.

www.guineeactuelle.com

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