Energie : la bad approuve un prêt remboursable de 1 million de dollars à 2 pays africains

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L e Fonds pour l’énergie durable en Afrique de la Banque africaine de développement approuve l’octroi d’un prêt remboursable de 1 million de dollars pour le développement de centrales bioénergétiques au Ghana et en Sierra Leone.

Ce prêt remboursable permettra de renforcer la bancabilité du projet en soutenant les études de faisabilité technique et la structuration réglementaire.

Communiqué

ABIDJAN, Côte d’Ivoire, 1 décembre 2022/ — Le Fonds pour l’énergie durable en Afrique (SEFA) (https://bit.ly/3dzBXYA) a approuvé un prêt remboursable d’un million de dollars à NewAfrica Impact Ltd (http://www.NewAfricaImpact.com) pour la préparation de deux centrales bioénergétiques en Sierra Leone et au Ghana qui produiront chacune cinq mégawatts d’électricité et onze mégawatts de chaleur.

Ce prêt remboursable permettra de renforcer la bancabilité du projet en soutenant les études de faisabilité technique et la structuration réglementaire. NewAfrica Impact est un promoteur, investisseur et conseiller en matière d’énergies renouvelables.

Les centrales seront implantées sur les mêmes sites que des unités de transformation du bois afin de fournir de la biomasse provenant de plantations certifiées et cultivées de manière durable. Elles fourniront de l’électricité et du chauffage aux machines de transformation du bois et aux parcs industriels voisins. L’usine de Sierra Leone fournira également de l’électricité aux communautés environnantes.

Mads Asprem, directeur associé de NewAfrica Impact Ltd (http://www.NewAfricaImpact.com) a déclaré : « Le processus du SEFA nous a déjà permis d’améliorer la qualité de notre travail de développement, notamment les évaluations d’impact sur l’environnement, et avec l’approbation du projet, nous créerons une nouvelle solution efficace pour combiner la production d’énergie à des fins productives et de consommation domestique par le biais de mini-réseaux. La bioénergie fournit de l’électricité de base et permet de tirer parti des principales énergies renouvelables complémentaires. Elle offre également plus d’impacts positifs que toute autre forme d’énergie renouvelable. »

Les centrales devraient accroître la capacité électrique de 10 mégawatts et la capacité thermique de 22 mégawatts au total. Elles fourniront de l’électricité à 5 000 foyers et créeront 125 emplois temporaires pendant la phase de construction, auxquels s’ajouteront 60 autres personnes employées pour exploiter les centrales. En outre, 250 emplois indirects seront créés, dont 30 % pour les femmes. Le projet permettra de réduire les émissions de carbone de 45 ktCO2 par an.

Kevin Kariuki, vice-président chargé de l’Électricité, de l’Énergie, du Climat et de la croissance verte à la Banque africaine de développement, a déclaré : « La bioénergie est une technologie qui peine à être mise en œuvre avec succès sur le continent africain et qui a donc besoin du soutien de banques multilatérales de développement telles que la Banque africaine de développement. En choisissant la bonne technologie et en sécurisant les matières premières dans la qualité et la quantité requises, nous sommes convaincus que ce projet aidera à l’émergence de la bioénergie en Afrique. »

Le projet s’aligne sur l’objectif stratégique d’appui à la croissance verte inclusive de la Banque, en favorisant l’accès à des services énergétiques propres, modernes, fiables et abordables dans les zones rurales et en promouvant des technologies d’énergie renouvelable. Il s’aligne également sur le Plan d’action national pour les énergies renouvelables de la Sierra Leone et le Plan directeur pour les énergies renouvelables du Ghana.

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