Crise sociale : l’inter-centrale cntg-ustg réitère la poursuite de la grève générale illimitée

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L ’inter-centrale CNTG-USTG a rencontré sa base ce lundi à la bourse du travail à Kaloum. Il était question pour elle de faire le compte-rendu de sa rencontre avec le gouvernement sur l’augmentation du prix des produits pétroliers. Il était question pour elle de faire le compte-rendu de sa rencontre avec le gouvernement sur l’augmentation du prix des produits pétroliers.

« Contrairement à ce que raconte la presse, nous n’avons pas fait de rétropédalage. Nous sommes toujours à la position avec le gouvernement. À la dernière rencontre, nous lui avons signifié que s’il tient à maintenir le prix du carburant à 10 000 francs, il va falloir assurer certaines conditions. Ce qui a été mal compris par la presse. Mais, nous nous sommes mandaté auprès des autorités donc nous ne transmettons que ce que la base nous a dit. En attendant la satisfaction, la grève lancée reste maintenue, jusqu’à nouvel ordre », a lancé Mamadou Mansaré, secrétaire général adjoint de la CNTG-USTG.

Au total, les syndicalistes demandent la satisfaction de six points de revendications par le gouvernement si ce dernier tient au maintien du prix du carburant à 10 mille francs guinéens.
« À 8 000 francs, nous n’avons pas de prétention, mais si le gouvernement tient à dix mille, nous exigeons que chaque travailleur soit payé à dix millions de francs guinéens, multiplié par cent les pensions civiles et militaires, multiplié par trois le SMIG, l’homologation des denrées de première nécessité et des matériels stratégiques, la fin des tracasseries routières, l’immatriculation de tous les chauffeurs transportant des hydrocarbures », a expliqué Mamadou Mansaré.

Faisant allusion à la division au sein de la classe syndicale, le camarade Mamadou Mansaré a reconnu que cette grève n’a pas été suivie par l’entité que l’inter-centrale défend. Mais il a juré de ne pas baisser les bras : « Nous n’avons pas été accompagnés par ceux que nous défendons, mais ça ne veut pas dire que moi Mamadou Mansaré, je vais cesser de me battre. Cette lutte sociale, je la mènerai au prix de ma vie ».

Pour réussir à faire fléchir le gouvernement, les syndicalistes annoncent une nouvelle stratégie. « Nous allons changer de stratégies pour réussir ce combat. Les prochains jours, nous comptons développer d’autres plans », a promis dans la foulée Louis M’Bemba Soumah, secrétaire général de l’Union syndicale des travailleurs de Guinée.

Kouboura Kouboura BALDE

 

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