Crise dans le système éducatif : la guinée à la merci des pyromanes ?

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D epuis près d’un mois, la Guinée vit au rythme d’une crise dans le secteur éducatif, suite à la grève déclenchée par le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée(SLECG), en tête Aboubacar Soumah, pour réclamer un salaire de base de 8 millions de francs guinéens pour tous les enseignants du pays.

Au regard de la tournure de cette actualité, l’on est tenté de conclure que la Guinée, mon pays, est à la merci des pyromanes ! Suivez mon point de vue!

Quand il s’agit d’un sujet d’intérêt national, il est du devoir de toutes les parties en maille de s’asseoir au tour de la table pour discuter à l’amiable, en vue de trouver un dénouement heureux aux problèmes posés.

Malheureusement, cette chose élémentaire semble être ignorée en Guinée. En prenant en guise d’exemple cette crise dans l’éducation, on comprend aisément que Le GOUVERNEMENT et le SLECG ne s’en fichent pas de l’avenir des enfants de Guinée.

Ils durcissent tous le ton en piétinant l’avenir des enfants. C’est n’est pas leur affaire, nous le savons tous. Mais, ils devraient savoir qu’ils sont en train de commettre l’erreur la plus horrible en cautionnant ‘’le chavirement de notre système éducatif’’.

L’éducation, c’est l’âme de toute une nation, la partie la plus sensible d’une société , à partir du moment où cela concerne les jeunes et les enfants.

Puisqu’ils (GOUVERNEMENT ET LE SLECG) n’ont pas eu cette intelligence de le reconnaitre, les enfants (élèves), eux ont commencé à se réveiller. Ça fait peur et ça inquiète vraiment !

Aujourd’hui, lundi 22 octobre 2018, à kaloum( centre des affaires et d’administration) et au lycée Donka (commune de Dixinn), les élèves ont réclamé leur droit. Mais, cette fois-ci en faisant recours à la violence.

Vraisemblablement, le SLECG et le GOUVERNEMENT ont démissionné dans l’accomplissement de leurs devoirs régaliens : préparer l’avenir des enfants et instaurer un climat de stabilité dans le pays.

A ce jour, la désillusion se lit partout. Le manque de confiance s’installe entre population et dirigeant, d’une part, et d’autre part, entre population et force de sécurité.

Alors que certains s’interrogent si c’est par cupidité ou par manque de patriotisme les protagonistes impliqués dans cette crise, d’aucuns soutiennent le SLECG dans ce combat et d’autres par contre affichent clairement leur choix pour le gouvernement.

Dans cette bataille, pourrait-on-conclure, SLECG et le GOUVERNEMENT sont entrain de vendre la nation guinéenne.

Vu l’ampleur de la situation, avec la colère des élèves, il est important de trouver une solution urgente à cette crise qui n’en vaut la peine. Pour ce, la mise en place d’une commission de négociation mettant de côté les intérêts ‘’égoïstes’’ et partisans’’ s’impose comme piste de solution.

C’est une urgence !

Iso Abdoul Latif

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