Un accord-cadre a été signé, jeudi 14 mars 2019, entre le gouvernement guinéen, à travers le ministère de l’enseignement supérieur, et l’Agence universitaire de la francophonie (AUF).
Cet accord-cadre porte sur l’amélioration et la modernisation de la gouvernance universitaire et le renforcement de l’assurance qualité des institutions guinéennes de l’enseignement supérieur.
L’agence universitaire de la francophonie(AUF) va également aider la Guinée à renforcer les capacités de ses universités et espaces numériques universitaires régionaux dans le domaine numérique éducatif, l’appuyer dans la recherche, et l’innovation, et améliorer l’employabilité en passant par l’entrepreneuriat et l’insertion professionnelle des diplômés.
«Nous sommes là dans le cadre de cet accord pour aider la Guinée à trouver le bon chemin vers la performance. La Guinée fait partie de ces pays pratiquement jeunes, ce qui veut dire que la croissance de ses étudiants est récente, comme tous les pays, c’est extrêmement difficile de faire face à la croissance aussi rapide des étudiants, parce que tout manque même quand tu as une volonté politique forte comme c’est le cas ici en Guinée. Nous, nous sommes un réseau d’universités internationales qui a la chance d’avoir parmi ses membres beaucoup d’universités qui ont des expériences qui sont un magnifique réservoir d’expertises. Notre rôle comme réseau international, c’est de mettre cette expertise-là aux services des universités » a déclaré Jean Paul Degoma, Recteur de l’Agence Universitaire de la francophonie.
Le ministre guinéen de l’enseignement supérieur, satisfait de ce partenariat avec l’AUF, souhaite améliorer l’enseignement supérieur en Guinée.
« Nous venons de signer un accord très important pour le développement de l’enseignement supérieur. Nous avons travaillé pendant plus d’un an, finalement, nous avons le but recherché, mais l’accord seul ne suffit pas. C’est la mise en application, l’opérationnalisation qui est plus important(…) Compte tenu de toutes les mutations qu’il y a, on ne peut plus enseigner comme avant. En Guinée, on n’a même pas de choix, il faut adopter de nouvelles méthodes» a expliqué Yéro Baldé, ministre de l’enseignement supérieur.
Nantady Camara