Economie : l’exécution du budget 2019 discutée entre le ministre du budget et les agents concernés

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Le ministre du budget guinéen a rencontré, à travers un mini-séminaire, mercredi 13 février 2019, certains cadres de son département pour échanger sur le contenu d’une circulaire relative à l’exécution du budget de l’Etat de l’année en cours.

Cette rencontre a connu la présence des directeurs administratifs et financiers(DAF) , les contrôleurs financiers, des agents des impôts, ainsi que des chefs comptables.

Dans son discours, le ministre du Budget, Ismaël Dioubaté,  s’est d’abord réjoui du respect de différentes étapes budgétaires prévues par les textes dans l’exécution du budget de 2018. «  Cette fois-ci, les conférences budgétaires ont été beaucoup plus riches », a-t-il déclaré.

Selon lui, l’élaboration du plan d’engagement trimestriel est basée sur 4 principes. La détermination des ressources mobilisables, la programmation des plafonds par une grande nature économique de dépenses de la période de finances, la détermination des dépenses obligatoires, la détermination des enveloppes par administration.

Pour son élaboration, il y a 4 diligences à accomplir. Il s’agit de la cohérence avec le plan de trésorerie, le respect des critères quantitatifs, le principe d’équité et la démarche participative.

Ainsi, pour inverser la tendance, le ministre préconise la diversification de l’économie pour une croissance inclusivie.

« Nous devons diversifier notre économie pour que notre croissance soit inclusive et profitable à tout le monde. Cela suppose que nous devrons investir dans les secteurs porteurs de croissance tels que l’agriculture et l’élevage », a expliqué M. Dioubaté.

Plus loin, Ismaël Dioubaté a énuméré les objectifs visés dans le budget trimestriel. Il s’agira entre autres de garantir que tous les comptes aux fonds de contrepartie sont payés pour pouvoir engranger beaucoup de financements extérieurs, mettre un accent sur les budgets prioritaires, les dépenses sociales ou encore de tenir compte de la saisonnalité.

«Il nous faut un budget dynamique, un budget qui traduit la volonté politique et économique du président de la République » dit-il, avant d’ajouter : « un budget dont la dynamique doit s’orienter vers l’atteinte des objectifs de réduction de la pauvreté dans notre pays ».

Cette lettre rappelle à l’ensemble des acteurs de l’exécution budgétaire quelques principes de base et règles d’exécution du budget de l’État, avec un accent particulier sur certaines innovations qui s’appliquent en 2019.

BARRY Ibrahima

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