Assassinat d’un adolescent à sangoyah: la version du père adoptif du meurtrier

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Au lendemain de l’assassinat d’un adolescent à Sangoyah, commune de Matoto, le père adoptif du meurtrier a nié, lundi 27 mai 2019, l’appartenance de l’arme à l’aide de laquelle le crime a été commis.

Colonel Michel Lamah, militaire à la retraite a souligné que le jeune assassin Sékou Lamah n’est pas son fils légitime comme le pensaient certains voisins. Le colonel nie être le propriétaire de  l’arme par laquelle l’adolescent a ôté la vie de son ami.

A croire l’oncle du défunt, le jeune Bangali qui vit à Kaléma était venu pour assister au sacrifice de son grand père à Sangoya dans la Commune de Matoto.

« L’enfant qui a été tué, c’est mon fils, c’est le fils à mon frère. Selon ce que le petit a expliqué, il y avait deux balles à la fenêtre. Lui et Sékou s’étaient précipités pour récupérer les balles, mais chacun d’eux a pu  prendre une balle, mais lui il a jeté sa balle à la fenêtre. Sékou a chargé l’arme avec l’unique balle qu’il avait avant de le pointer sur Bangaly. Quand il a tiré sur mon neveu, le petit a pris la fuite, et Sékou l’a averti que s’il fuyait, il va tirer sur lui, mais sachant qu’il n’avait qu’une seule balle, il est sorti en courant pour nous avertir. Nous, on avait entendu le coup du fusil, mais c’est quand il nous a informé, on est parti sur le terrain. On a vu qu’il a explosé la tête du petit » rapporte Ousmane Keita l’oncle du petit.

Révoltés, les voisins et certains citoyens de Sangoya s’étaient mobilisés  pour saccager la concession du Colonel Lamah suite à l’assassinat du jeune Bangaly, mais ils ont été immédiatement bloqués et sensibilisés par la famille de la victime.

« Les gens ont voulu saccager la concession du colonel Lamah  mais c’est la famille qui a baissé la tension sinon, ils allaient tout bruler. Quand nous, on venait y avait pas d’autorité, j’étais avec mon frère qui est un Commandant de la police, c’est lui qui a appelé la gendarmerie » a ajouté Ousmane Keita.

Aux dernières nouvelles, l’auteur du crime est en garde à vue au commissariat central de Matoto  pour des faits d’enquête.

Nantady Camara

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