Hausse du prix du carburant:  <> affirme cellou dalein diallo

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L‘opposition républicaine s’est réunie ce vendredi 6 Juillet 2018 au QG de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) à la minière dans la commune de Ratoma. Les leaders politiques présents ont notamment discuté de la mise en œuvre des recommandations des accords du 12 octobre 2016 et de l’augmentation du prix du carburant.

À la faveur de la tension née de la crise politique, le Chef de l’État, Pr Alpha Condé et le Chef de file de l’opposition, Cellou Dalein Diallo se sont rencontrés à Sékoutoyréah, le 2 avril dernier. « Lors de la rencontre avec le Chef de l’État, des recommandations ont été faites. Il a été instruit au comité de suivi de trouver une solution juste et équitable au contentieux », a rappelé Cellou Dallein Diallo qui déplore le retard accusé dans la mise en œuvre de ces recommandations.

Il a signalé que l’audit et l’assainissement du fichier électoral avant les prochaines élections législatives et la conduite des enquêtes et l’assistance financière des victimes des manifestations de l’opposition font partie des accords. Mais « à l’heure qu’il est, nous n’avons pas de visibilité », a-t-il déclaré avant de donner un ultimatum d’une semaine au gouvernement à l’issue duquel elle reprendra ses manifestations, si elle ne constate aucune avancée sur le contentieux électoral et l’indemnisation des commerçants victimes des violences politiques.

Sur la question de l’augmentation de 25% du prix du carburant par le gouvernement, l’opposition trouve cette décision inacceptable. « Nous comprenons parfaitement la population guinéenne qui est confrontée à d’énormes difficultés de survie. Cette augmentation n’est pas acceptable surtout pendant cette période de soudure. Elle n’est pas acceptable d’autant plus que lorsque le prix du baril avait baissé jusqu’à 30 dollars, le gouvernement avait refusé d’appliquer le principe de la flexibilité », rappelle le principal opposant du Président Alpha Condé, qui demande au gouvernement de prendre des mesures d’accompagnement si cette décision doit être maintenue : « Il ne s’agit pas pour nous de faire du populisme et de la démagogie. Les Guinéens sont confrontés à d’énormes difficultés de survie pendant cette période de soudure. Donc, le gouvernement ne peut pas prendre une telle décision sans des mesures d’accompagnement et sans au préalable avoir discuté avec les partenaires sociaux, notamment avec le syndicat et la société civile ».

Pour lui, « il y a beaucoup de possibilités pour le gouvernement de se créer des ressources » que d’augmenter le prix du carburant qui essouffle les populations.

Kadiatou Kouboura BALDE

 

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