Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’à l’Union des forces du changement (UFC), on ne manquen pas ambitions. On en a même un peu trop, manifestement. Ainsi, pour un parti qui n’a pas encore pris part à une competition électorale d’envergure, Aboubacar Sylla, son president, envisage une victoire de sa formation politqiue en 2020. D’état à l’occasion de l’Assemblée générale de l’UFC tenue ce samedi à son siege, sis à Taouyah, dans la commune de Ratoma. A l’occasion, les militants et sympathisants étaient fortement mobilisés.
L’ancien ministre de la communication a tout d’abord fait part de l’honneur que lui font les militants qui choisissent l’UFC, alors que l’espace politique guinéen compte, selon lui, plus de 200 partis politiques. En retour, il assure qu’il ne trahira pas la confiance et s’efforcera d’être à la hauteur de l’estime. Dans cette optique, il a annoncé que le parti est en ordre de bataille dans l’optique des prochaines consultations électorales. D’autant que rappelled-t-il: “La vocation de tout parti politique, c’est de participer aux élections, conquérir le pouvoir, l’exercer ou participer à son exercice de manière à mettre en œuvre son projet de société”.
En consequence, a-t-il indiqué, le parti mise surtout sur les légilsatives censées se tenir cette année. Un rendez-vous qui devrait, selon lui, donner à son parti l’occasion de “faire comprendre aux Guinéens que l’UFC est un parti d’avenir, qui peut légitimement occuper Sékhoutouréyah en 2020”.
Plus précis encore, il a lance en direction de ses militants: “Nous espérons que comme le dit la chanson tourou-tourou, en 2020, ce sera notre tour. On va changer la Guinée, et c’est possible!”, assure-t-il, comme pour convaincre son auditoire
Bernadette Delphine