Crise d’électricité en guinée, la paume qui n’a pas pu cacher le soleil

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Les jeudi 19 et vendredi 20 avril 2019, les habitants de Cobayah dans la commune de Ratoma sont descendus dans les rues pour dénoncer le manque d’électricité. La société « électricité de Guinée » a fait savoir que la pénurie dans leur quartier n’était pas due à un problème de fourniture, mais plutôt à une panne sur le matériel de transport d’énergie. Il n’en demeure pas moins que les délestages qui ne sont plus nouveaux, semblent lasser tous les habitants de Conakry, au moment où la capitale connaît ses températures les plus élevés (plus de 30°C).

De plus en plus, le président de la République et ses ministres se montrent clairs sur ce sujet. Désormais ce n’est ni Kaléta, ni Souapiti qui donneront une quantité suffisante d’énergie aux citoyens . Il faut attendre le barrage d’Amaria d’une capacité de production de 240 mégawatts. En attendant, tout le monde sait qu’il y aura du noir. Le barrage Kaléta instrument du coup KO est au terme de sa mission. On ne peut lui assigner une autre. Le fardeau est si lourd à porter qu’il a dû renoncer aux charges multiples qu’ont voulues et tenues à lui faire porter les militants qui ne semblaient rien comprendre. Pour eux, il suffit qu’on ait une source d’énergie pour avoir la lumière. Les ministres propagandistes et menteurs non plus, n’étaient pas convaincus que les guinéens ont découvert le mensonge.

 Quand le pays n’avait pas de barrages dont les capacités et les qualités ont été politiquement vantées, ils savaient combien de fois par semaine et à quelle heure de la journée ils devraient être desservis en courant. La période des grandes pluies était favorable. La duplicité des nouveaux anciens gouvernants a changé, mais dans le très mauvais sens ce programme connu de nos voisins. C’est la guinée d’Alpha, Dieu soit loué il n’est  et ne sera pas l’Oméga .

Nous avons droit au changement, c’est la loi des hommes et celle de Dieu qui le veulent ainsi. Personne ! Même les insatiables budgétivores qui semoquent de la pauvreté des contribuables n’y peuvent rien.
Les inconscients qui ont préparé de nouvelles contrevérités à l’occasion de ces communales, feraient mieux de se taire. La situation actuelle du pays n’est pas en leur faveur. 2015 était mieux pour eux. On dirait même que c’est l’année de leur année. De jaunes vêtus, ils ont célébré la fête de l’indépendance nationale à Mamou et inauguré le barrage sec de Kaléta. Résultat, l’UFR a été convaincu des efforts qu’elle savait peu porteurs de bonheur pour le pays. L’UFDG a signé un partenariat dont elle connaissait d’avance l’infidélité et l’infécondité.

La fameuse opposition républicaine sans objectif précis s’est réduite en un parti. Des jeunes politiques dont les premiers avaient commencé à rassurer, ont fait voir leur couleur ethnique. C’est dans ces conditions que les guinéens vont élire leurs conseils communaux pour mettre un terme à la transition la plus longue des dernières décennies en Afrique de l’ouest. Les candidats indépendants ou celles et ceux qui se font appeler ainsi, n’ont encore rien dit. Ils doivent pourtant montrer qu’on doit les préférer aux partis haineux et régionalistes. C’est le terrain le plus glissant, ils le savent bien. Des anciens ministres et députés qui veulent participer à la gestion des communes ont le temps de nous dire pourquoi. Déjà, il faut saluer leur modestie.

Jacques Lewa

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