Covid-19/guinée: une réouverture des classes tout à fait morose(constat)

Publicité

La réouverture des classes d’examens au niveau du pré-universitaire, et des institutions d’enseignements supérieures, qui entre en vigueur à partir de ce lundi 29 juin, reste quasiment morose sur l’ensemble du territoire national, a constaté guineeactuelle.com.

A l’université Général Lansana Conté de Sonfonia par exemple, l’une des plus des grandes du pays en terme d’effectif,  il n’y avait pas eu du tout d’affluence, notamment chez les étudiants. Les quelques-uns qui arrivaient dans la matinée étaient soumis au contrôle et au strict respect des mesures barrières : prise de température, lavage des mains, port de maques, entre autres.

C’est le même constat à l’université Gamal Abdel Nasser où les étudiants en fin de cycle viennent au compte goûte.

Dans la commune de Ratoma, cette fois-ci au grand lycée-collège  Kipé, il n’y a pas de kits  sanitaires, donc les classes n’ont pas ouvert. Les autorités de cet établissement se sont retrouvés dans l’obligation de libérer les apprenants à leur domicile.

Ce même constat se généralise à Mamou, la ville carrefour. Selon les informations rapportées par certains citoyens, aucune école publique n’y a ouvert les portes. Raison évoquée, les kits sanitaires ne sont toujours pas acheminés. Et cela reste une instruction du ministère de  l’éducation nationale et de l’alphabétisation. Pas de kits, pas de réouverture des classes.

Par contre, poursuivent-ils, quelques écoles privées ont ouvert. Mais là aussi, nos sources notent un manque total d’engouement tant chez les enseignants que chez les élèves.

A Kankan, la capitale de la Haute Guinée, notamment à l’université Julius N’Yéreré, pas d’engouement, cependant quelques étudiants et encadreurs ont répondu à l’appel.

« La distanciation sociale ainsi que les autres mesures barrières sont strictement respectées » a confié un enseignant joint au téléphone.

Comme l’université, quelques écoles publiques de la ville ont pu reprendre les cours, mais toujours dans la morosité. Au niveau des écoles privées, beaucoup d’enseignants n’étaient pas au rendez-vous.

Au centre-ville de N’Zérékoré, en  région forestière, c’est le même constat. Les écoles ont ouvert. Les kits sanitaires sont installés, mais pas d’engouement chez les élèves.

De part et d’autres, les écoles s’ouvrent après plus de trois mois de fermeture  à cause de la maladie à Coronavirus.

Mata Malick Madou

Publicité