Vente de la maison de marcel guilavogui : makanéra nie toute implication

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L ’ancien ministre de la communication a réagi, mardi 18 octobre 2022, aux propos de l’ex-garde de corps de Moussa Dadis Camara, l’accusant d’avoir joué un rôle dans la vente de sa maison contre une prétendue libération.

Accusé des faits d’assassinat, de complicité de viol, d’enlèvement et de séquestration, de coups et blessures volontaires, de vol à main armée et de non-assistance à personnes en danger, Marcel Guilavogui a affirmé à la barre qu’en  2015, monsieur Makanéra Kaké, à travers sa femme Émilie, a promis de l’aider pour le faire sortir de la prison.

« J’avais une seule maison. On m’a demandé de donner ma maison pour qu’il m’aide à recouvrir ma liberté», a soutenu de l’ex-garde de corps de Moussa Dadis Camara.

Une accusation bottée en touche par l’ancien député. Makanéra Kaké s’en prend plutôt à ceux qui croient à celui qu’il qualifie de ‘’vulgaire menteur’’

« Je suis encore choqué par la fragilité de certains de nos compatriotes qui peuvent croire à ce vulgaire menteur. Je n’ai pas demandé de l’argent aux personnes que j’ai aidé à avoir des postes, c’est à un pauvre prisonnier malade qui n’avait même pas à manger que je vais retirer de l’argent. Je vous prie de rechercher sa maman ou ses sœurs, peut-être que lui il est fou, mais je suis convaincu que sa maman et sœurs seront mes témoins. Ce qu’il dit ne me ressemble pas, en Guinée, on croit à tout ce qu’on entend ; c’est trop grave. D’ailleurs, c’est la cause principale de notre retard dans tous les domaines. On refuse de réfléchir, on digère tout ce qu’on nous présente », a écrit  Makanéra Kaké sur sa page Facebook.

La rédaction

 

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