L’inter-centrale syndicale, CNTG-USTG menace d’aller en grève dès ce mardi. C’est du moins ce qu’on peut tirer comme conclusion de la rencontre avec sa base de ce lundi 02 juillet à la bourse du Travail.
Après le compte-rendu de la rencontre avec le Premier ministre jeudi dernier par le président de la commission Mamadou Mansaré, les syndicats après l’examen de la flambée brutale du prix du litre du carburant à la pompe, le secrétaire général de l’USTG a déclaré ce qui suit : « Ce gouvernement est têtu. Nous avions arrêté quelque chose ensemble. Si vous arrêtez quelque chose et l’autre partie vient faire autre chose ce n’est pas normal. Donc nous avions été surpris désagréablement », s’est-il d’abord exprimé devant du beau monde de travailleurs venus les écouter.
« Et donc nous avons décidés aujourd’hui à l’issue de cette rencontre avec la base qu’au cas où, les choses ne reviennent pas normalement, nous prendrons nos responsabilités, toutes nos dispositions légales. Pour le moment, nous demandons à ce que le carburant revienne à 8 000 francs guinéens aujourd’hui sinon déposerons un préavis de grève et nous lancerons une grève illimitée dès demain mardi sur toute l’étendue du territoire », a-t-il menacé.
Au moment où nous mettions sous presse cette dépêche, la commission de négociation conduite par Mamadou Mansaré, deuxième secrétaire adjoint de la CNTG, est en route pour rencontrer la patronnât de Guinée afin de rencontrer le gouvernement de Kassory avec un seul objectif, celui de ramener d’abord le prix du litre à 8 000 francs guinéens avant l’ouverture des négociations, faute de quoi, ils seront obligés de lancer la grève à partir de minuit.
Tomou Traoré depuis la bourse du Travail, pour Newsguinee.info
