Sommet de la cedeao : un délai de six mois accordé à la junte guinéenne pour organiser les élections

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A l’issue d’un sommet extraordinaire tenu ce jeudi 16 septembre 2021, les Chefs d’Etat de la Communauté Economique de l’Afrique de l’Ouest ont pris une série de mesures contre la junte militaire qui a pris le pouvoir en Guinée.

En tout, ce sont six points qui ont été énoncés. Il s’agit tout d’abord du maintien de la suspension de la Guinée de toutes les instances de l’organisation jusqu’à la restauration de l’ordre constitutionnel.

Ensuite, il y a l’interdiction de voyager pour tous les membres du CNRD ainsi que pour les membres de leur famille.

Les chefs d’État de l’organisation régionale ont par ailleurs décidé le gel des avoirs financiers des putschistes.

De l’autre côté, le président ghanéen, Nana Akufo-Addo, doit se rendre à Conakry dans les 48 heures, pour exiger la libération immédiate et sans condition du président déchu, Alpha Condé, toujours retenu dans un lieu tenu secret. Il devrait à cette occasion transmettre les conclusions du sommet aux nouveaux dirigeants de la Guinée.

En ce qui concerne la durée de la transition, la CEDEAO reste catégorique et ferme : elle ne devrait pas dépasser six mois. Cette transition devra être conduite par le colonel Mamady Doumbouya secondé d’un Premier ministre civil, conclut l’instance sous régionale.

Pour Jean-Claude Kassi Brou, président de la Commission de la Cédéao, il faut que la Guinée revienne le plus rapidement possible à l’ordre constitutionnel.

« Ils ont clairement indiqué que la transition qui démarre, doit être une transition de courte durée. Ils sont même allés très loin en disant que cette transition ne devait pas dépasser six mois », rapporte-t-il sur RFI.

La rédaction

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