L ’accord-cadre se renforce ainsi avec la participation du géant chinois, acteur de premier plan mondial de la sidérurgie, Baowu Steel, dont l’arrivée autour des tables de négociations a été saluée par le Président du Comité de pilotage et toutes les parties prenantes.
C’est une phase très importante après la création de la co-entreprise, la Compagnie transguinéen (CTG), qui permettra aux partenaires industriels de lever tous les financements nécessaires au projet.
Dans le term sheet, tous les acquis de l’accord-cadre signé le 25 mars 2022 et dans les statuts de la co-entreprise sont maintenus dans l’intérêt de la Guinée mais également dans celui des partenaires industriels.
Pour la Guinée, il s’agit de la participation gratuite et non diluable au capital du chemin de fer et du port à hauteur de 15% ; la préservation et le respect du contenu local et un des objectifs clé est de mettre en œuvre des relations commerciales à long terme et durables afin que les entreprises locales participent et bénéficient davantage du projet ; le transfert de technologie, de savoir-faire et de compétences aux nationaux qui à leur tour pourront en former d’autres.
Les Guinéens auront ainsi les compétences nécessaires pour occuper des postes de direction et de gestion, de sorte qu’il y ait un nombre croissant de nationaux qualifiés pour assurer et gérer l’exploitation des infrastructures pendant la phase d’exploitation et après leur remise à l’État, conformément aux conventions pertinentes. En somme tous les acquis de l’accord-cadre dont les différents emplois restent actuels.
Enfin, puisqu’il est dans l’intérêt de l’Etat guinéen et des Partenaires industriels que la construction et la mise en service du Projet soient achevées le plus tôt possible, en application de l’Accord-cadre, les parties prenantes se sont accordées sur le fait que CTG (à travers WCS PortCo, WCS RailCo, Simfer InfraCo Guinée) devra achever la construction de l’infrastructure au plus tard le 31 décembre 2024, avec une mise en exploitation de celle-ci au plus tard le 13 mars 2025.
Ces délais pourront par ailleurs être augmentés pour des faits attribuables et avérés à l’Etat, ses démembrements ou ses autorités de régulation.
En tout état de cause, les partenaires du projet ont convenu de mettre en œuvre un contrôle strict de l’avancement du projet, avec des calendriers détaillés et des étapes intermédiaires fournissant la base pour un meilleur suivi des activités afin de réduire tout risque de retard.
Avec la 𝗗𝗶𝗿𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗖𝗼𝗺𝗺𝘂𝗻𝗶𝗰𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗹’𝗜𝗻𝗳𝗼𝗿𝗺𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 (𝗗𝗖𝗜)