Affaire hélicoptère à conakry : qui croire?

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Le samedi 09 septembre dernier, un hélicoptère a survolé Conakry, la capitale guinéenne, à très basse altitude. La famille du chef de file de l’opposition Cellou Dalein Diallo dont le domicile privé se situe aux abords du littoral dans la commune de Dixinn,  s’est sentie menacée. Le vice-président de la principale formation politique d’opposition – Union des forces démocratiques de Guinée UFDG, Dr Fodé Oussou Fofana a rapidement accusé l’Etat de vouloir intimider Cellou Dalein Diallo qui se trouvait à l’étranger au moment des faits.

Selon Dr Fodé Oussou, ledit ’hélicoptère a survolé le domicile de son mentor  de 9h 40 jusqu’à 9h55. A l’en croire, l’appareil n’a pas seulement survolé le domicile, mais il dit avoir vu  des gens prendre des photos. Il a par ailleurs promis de s’oganiser ‘’immédiatement’’ pour, dit-il,  demander au gouvernement des explications.

Les pouvoirs publics n’ont pas manqué de réagir via le service de communication du ministère délégué à la défense nationale. C’est Aladji Cellou, le conseiller en communication du ministère susmentionné, qui s’en est chargé

Il reconnait qu’effectivement un hélicoptère bien identifié a  survolé à basse altitude tout le littoral de Conakry.

Il réfute toutefois les ‘’accusations’’ de Fodé Oussou Fofana selon lesquelles l’appareil en question a survolé à basse altitude précisément  le domicile privé du leader de l’UFDG.

Les endroits ciblés, selon lui, sont : les Corniches nord et sud, la route Le Prince jusqu’à Lansanaya ainsi que le bord de mer de Kaloum.

Aucun domicile n’aurait été particulièrement la cible de cette opération effectuée par cet hélicoptère, qui par ailleurs n’appartiendrait pas au ministère de la Défense nationale selon Aladji Cellou.

«Un cameraman de la RTG qui filmait était à bord de cet hélicoptère en question qui était chargé de déterminer les points critiques  où les ordures sont entreposées de façon sauvage dans la capitale, en vue de leur évacuation  et traitement  dans les plus brefs délais par des partenaires étrangers», peut-on lire sur la page facebook du conseiller en communication.

Au demeurant, ces deux réactions alimentent les débats à Conakry et dans le reste de la Guinée, suscitant des interrogations. Qui croire donc ?

Ben Youssef Diallo

 

 

 

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