Renonciation des arriérés de salaires au profit d’une intégration à la fonction publique : une décision rejetée à la base

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C ertains enseignants contractuels non de moindre ont rejeté, jeudi 19 octobre 2023, l’accord trouvé récemment entre la coordination nationale des enseignants contractuels de Guinée et les autorités de la transition.

Ce compromis consistait pour les enseignants à renoncer à leurs arriérés de salaire mais aussi aux primes d’incitation pour être intégrés à la fonction publique locale.

Contre toute attente, les enseignants contractuels communaux de Labé, Mali, Tougué, Koubia, Lélouma et Gaoual disent ne pas être d’accord avec ce protocole d’accord.

Par conséquent , ces derniers exigent du gouvernement le paiement intégral des neuf mois d’arriérés de salaire et les 12 mois de primes d’incitation.

« C’est avec un cœur plein d’amertumes et de frustrations que nous enseignants contractuels de la région de Labé avons appris par voie de presse qu’une entité d’enseignants établis à Conakry a pris un engagement avec les ministres soit disant que nous renonçons à nos primes en contre parti d’un engament à la fonction publique LOCALE » , lit-on dans ladite déclaration.

Plus loin, les enseignants contractuels évoluant dans les préfectures cités plus haut désapprouvent entièrement le contenu de ce protocole d’entente auquel, disent-ils, ils ne sont ni signataires ni mandants.

« C’est pourquoi, nous enseignants contractuels ayant effectivement signés des contrats de travail avec les différentes communes sous la directive de trois départements ministériels à savoir; le ministère de l’enseignement pré-universitaire et l’Alphabétisation, le ministère de la fonction publique et le ministère de l’administration du territoire et de décentralisation, rejetons entièrement toutes les dispositions prises au nom des enseignants contractuels sans notre avis », insistent-ils, indiquant que « seule l’association des enseignants contractuels communaux de Guinée à laquelle nous sommes membres à part entière peut valablement nous représenter et défendre ».

Par ailleurs, ces enseignants demandent fermement à l’état de leur rétablir dans leurs droits, notamment en publiant la liste des contractuels avec l’authentification des diplômes ou encore la mise à disposition des numéros matricules ainsi que les dispositions légales et reglementaires pour une reprise effective de l’enseignement dans les salles de classes.

La rédaction 

 

 

 

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