Référendum constitutionnel fixé en septembre 2025 : le regard critique d’un proche de cellou dalein 

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L e décret fixant la date du référendum constitutionnel en Guinée au 21 septembre 2025 commence à susciter des réactions critiques au sein de la classe politique, notamment de la part de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG).

Souleymane Konaté, conseiller en communication du leader de ce parti, a dénoncé une stratégie marquée par des « contradictions, des revirements et des tactiques dilatoires », visant selon lui, à manipuler le processus électoral au profit du pouvoir en place.

De son point de vue,  l’annonce d’un référendum constitutionnel alors que le texte fondamental est toujours en cours d’examen par un collège d’experts soulève de sérieuses interrogations sur la volonté réelle du Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD) d’organiser une transition transparente et inclusive.

Plusieurs acteurs politiques et de la société civile pointent du doigt les carences structurelles du processus. Ceux-ci évoquent, entre autres, l’absence d’une nouvelle Constitution validée par consensus, le manque d’un fichier électoral fiable, le défaut d’un organe de gestion électoral indépendant et l’inexistence d’un climat de confiance propice à un scrutin libre et transparent.

Dans ce contexte, l’opposition et une partie de la société civile considèrent que ce référendum est non seulement illégitime, mais aussi potentiellement déstabilisateur.

Pour Souleymane Konaté, il est primordial de « revenir aux fondamentaux d’une transition responsable », en mettant l’accent sur la gestion courante de l’État et l’organisation d’élections crédibles.

Il estime que la Guinée « ne peut plus être prise en otage » et que le peuple doit pouvoir choisir librement ses dirigeants pour sortir de l’incertitude politique et de l’injustice.

Derrière cette controverse, c’est la question de la crédibilité du processus de transition qui est en jeu.

Alpha Ibn Boubacar Diallo 

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