L ‘ex président de la transition guinéenne s’est exprimé ce lundi 14 octobre 2019 sur l’actualité socio-politique du pays.
Joint par nos confrères de la radio Espace Fm dans l’émission les ‘’Grandes Gueules’’, Moussa Dadis Camara, en exil au Burkina Faso, s’est abstenu de soutenir ni les promoteurs du changement de la Constitution encore moins les défenseurs de l’actuelle Constitution.
« Mon statut aujourd’hui ne me permet pas de choisir un camp. J’aurais commis un délit et je pourrais être même extradé à la justice. Je ne prendrai pas de position. Je m’abstiens à prendre position » a réagi l’ancien président de la junte militaire qui s’est emparée du pouvoir après la mort de Lansana Conté en 2008.
Selon Moussa Dadis Camara, si la Guinée ne parvient pas encore à sortir de l’ornière, ce qu’elle est victime de son propre peuple.
« Le peuple n’est pas piégé. Mais c’est nous-mêmes guinéens puisqu’on a des allumeurs de feu. Ce sont eux qui compliquent les données. Et lorsque le navire coule, il retourne la veste. Quand il y a le feu vous ne les voyez pas. Ce n’est pas un piège, il faut simplement qu’il y ait de la retenue qu’on évite les considérations ethniques. Je vais vous dire en toute sincérité que personne n’accuse l’extérieur. L’extérieur n’a rien à avoir. C’est comme par exemple mon cas. Les gens accusent la France » s’indigne-t-il.
Mata Malick Madou
