Progrès de la guinée : des exemples concrets constatés dans les dix dernières années

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A la tête de la Guinée depuis 2010 et réélu pour un nouveau mandat de 6 ans à l’issue de la Présidentielle du 18 octobre 2020 consécutive au référendum du 22 mars 2020 ayant permis de doter le  pays d’une nouvelle Constitution, l’actuel président de la République, professeur Alpha Condé fait de la bonne gouvernance son cheval de bataille.

De 2010 à 2020, les indicateurs macroéconomiques nationaux montrent à quel degré les réformes entreprises dans les domaines économiques et financiers ainsi que celles relatives à la gouvernance et à l’environnement des affaires étaient indispensables pour sortir le pays de sa léthargie et donner de l’espoir au peuple de Guinée. Ceci se manifeste par la redéfinition du rôle économique de l’État et l’orientation stratégique des politiques publiques vers les priorités nationales.

« Depuis 2010, l’économie guinéenne est entrée dans l’aire de la résilience, en passant d’un système du tout-État à celui de mieux-État », clame un cadre du RPG-arc-en-ciel, parti au pouvoir, citant, entre autres ‘’ le transfert de la responsabilité de la croissance au secteur privé et la mise en place d’une série d’actions visant à assainir l’environnement des affaires, à promouvoir l’inclusion économique et financière et à renforcer, la réalisation des infrastructures socio-productives (énergie, routes, transports, TIC…) favorables à la croissance économique et au bien-être des populations,  l’assainissement de l’environnement macroéconomique ayant emmené l’Etat à rationnellement qualifier ses dépenses et à mobiliser davantage de ressources et à favoriser une gestion optimale de la dette publique et de la monnaie ou encore l’initiation d’actions fortes pour la lutte contre la corruption, l’introduction des TIC dans la production des services administratifs et la conduite de la réforme des services de défense et de sécurité’’, comme résultats de la nouvelle orientation stratégique de développement.

Selon ce dernier, les résultats obtenus sont sans commune mesure dans l’histoire économique contemporaine de la Guinée. Car, explique-t-il, l’économie guinéenne dispose désormais de nombreux atouts et d’arguments solides pour poursuivre sa forte croissance, dans la diversification et dans l’inclusion, tout en préservant l’environnement.

En affirmant que les effets de cette croissance sur les populations ne se font plus attendre, notre interlocuteur révèle des chiffres encourageants.

« 6% de taux de croissance moyen entre 2011 et 2018. L’accès des populations guinéennes à l’électricité est largement amélioré : 44% en 2019 contre 28% en 2010. L’indice de développement des infrastructures hydrauliques et d’assainissement est de 64,5 en 2020 contre 47,5 en 2010. L’accès aux TIC s’améliore sensiblement : 18% en 2018 contre 5% en 2010 », confie-t-il, ajoutant que les politiques d’inclusion socioéconomiques se renforcent et les Guinéens bénéficient de plus d’infrastructures socio-productives que par le passé.

Promotion d’une bonne gouvernance au service du développement durable

En termes d’amélioration de la bonne gouvernance, les réformes mises en œuvre au cours de dix dernières années ont permis à la Guinée de progresser sur les indices de perception les plus fiables et les plus médiatisés au monde.

En guise d’exemple, il faut citer l’Indice Mo Ibrahim de la Gouvernance en Afrique, où la Guinée s’est hissée à la 37ième place sur le dernier classement, avec un score inédit de 45,9 (progression de 3 points depuis 2008).

Indice Mo Ibrahim, Score de la Guinée

CONTRÔLE DE LA CORRUPTION

Sur le plan de la corruption, les efforts des autorités ont également payé. Aujourd’hui, la corruption est mieux contrôlée. Sur la dernière évaluation de la perception de la corruption réalisée par Transparency International, la Guinée a amélioré son classement en obtenant la note 29.

Même si des efforts restent à fournir dans la lutte contre la corruption, le Gouvernement se félicite des résultats réalisés à date et reste engagé pour lutter davantage contre toutes les mauvaises pratiques qui grèvent l’environnement des affaires et perturbent l’essor économique national.

ÉVOLUTION DE LA STABILITÉ POLITIQUE

Les importants efforts déployés pour la réforme des institutions républicaines et la promotion de la règle de droit ont permis de parvenir à des résultats très encourageants depuis 2011. L’indice de stabilité politique et absence de violence/terrorisme est passé de -1,7 en 2010 à – 0,7 en 2018.

« Le Gouvernement entend poursuivre les efforts pour renforcer la démocratie non violente dans le pays, promouvoir et sensibiliser les Guinéens sur l’importance du dialogue politique », a confié à guineeactuelle.com un cadre de l’administration guinéenne.

DÉVELOPPEMENT LOCAL ET COMMUNAUTAIRE POUR UN UNE SOCIÉTÉ PLUS ÉQUITABLE

Depuis 2010, le Gouvernement est engagé dans une dynamique de développement local. Plusieurs réformes ont été mises en œuvre dans ce domaine et ont notamment abouti à :

  • L’élaboration du Code révisé des collectivités locales et ses textes d’application ;
  • L’allocation de subventions de fonctionnement aux collectivités locales ;
  • La création du Fonds National de Développement Local (FNDL) ;
  • La création de l’Agence Nationale de Financement des Collectivités Locales (ANAFIC).

Lancées en 2019, les activités de l’ANAFIC, dont le but est de développer la stratégie de décentralisation et de lutte contre la pauvreté en Guinée, ont permis de financer 791 projets d’infrastructures sur toute l’étendue du territoire pour un montant global de 349 075 980 415 GNF.

« L’ANAFIC constitue l’instrument de financement de la décentralisation et du développement local. Ce programme de développement communautaire a pour objectif global de renforcer la gouvernance locale, ainsi que les capacités socioéconomiques des populations, particulièrement les femmes, les jeunes, et les groupes marginalisés en milieu rural », explique-t-on.

UNE MEILLEURE GESTION DES DÉPENSES MILITAIRES

Les réformes dans le cadre de la loi de programmation militaire permettent d’aller vers une armée de métier, bien équipée, au service de la défense du territoire et de la sécurité des personnes et de leurs biens, révèle une de nos sources.

Sous une autorité civile, le budget militaire est passé de 2,5% du PIB entre 2000 et 2004 à 2,9% du PIIB entre 2012 et 2018, en moyenne. Entre ces deux périodes, le PIB est passé de 4,34 mil- liards USD à 9,18 milliards USD.

Synthèse réalisée par Alpha Diallo depuis la France

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