L a Direction nationale des Transports terrestres a apporté, mardi 25 novembre 2025, des précisions sur l’entrée en vigueur de l’obligation de détenir un permis moto, prévue le 29 novembre 2025.
Selon son Directeur national, Naby Idrissa Diallo, qui s’est exprimé dans la presse, cette date marquera le lancement officiel de la campagne, mais n’entraînera pas immédiatement de sanctions contre les conducteurs non détenteurs du document.
Un moratoire de trois mois sera appliqué afin de permettre aux motards de suivre la formation requise et d’obtenir leur permis. Durant cette période, aucune opération coercitive ne sera menée par les forces de sécurité.
Cette phase transitoire s’inscrit dans une démarche « pédagogique », visant à encadrer une circulation marquée par une forte hausse du nombre de motos et par des accidents souvent non pris en charge par les assurances, faute de conformité administrative.
Le coût du permis, fixé à 890 000 GNF, suscite des critiques parmi certains usagers. La Direction nationale des Transports indique toutefois que ce tarif résulte d’une réduction négociée avec les acteurs du secteur.
Le document, initialement estimé à environ 1 500 000 GNF, a vu plusieurs de ses composantes revues à la baisse (180 000 GNF pour le permis, 120 000 GNF pour la visite médicale et 150 000 GNF pour la formation en auto-école).
Les autorités soulignent que la régularisation permettra aussi aux conducteurs d’accéder à une couverture d’assurance, un point présenté comme essentiel pour réduire les charges pesant sur les familles et les structures sanitaires en cas d’accident.
Pour faciliter l’obtention du permis, une formation d’une semaine a été instaurée. Elle portera notamment sur le code de la route, la sécurité routière, l’entretien de base et des notions liées à la profession de mototaxi, dans l’objectif d’améliorer la conduite sur les routes.
La Direction nationale invite l’ensemble des détenteurs de motos à se conformer à la nouvelle réglementation, rappelant qu’il s’agit d’une exigence légale et d’une démarche de responsabilité en matière de sécurité routière.
Alpha Ibn Boubacar Diallo pour www.guineeactuelle.com


