Permis moto obligatoire en guinée : le dispositif se met progressivement en place

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A partir du 29 novembre 2025, le permis de conduire pour motos devient obligatoire sur l’ensemble du territoire guinéen.

La mesure, portée par le ministère des Transports, s’inscrit dans une stratégie nationale visant à renforcer la sécurité routière et à encadrer davantage la circulation des deux-roues, particulièrement impliqués dans de nombreux accidents.

La mise en œuvre opérationnelle est confiée à la Direction nationale des transports terrestres (DNTT), chargée d’agréer les auto-écoles, de superviser les formations et d’organiser les examens théoriques et pratiques.

La délivrance du permis biométrique relève du Centre du système informatisé des permis de conduire du CEPERTAM. Les catégories concernées sont les permis A et A1.

Pour se présenter aux examens, les candidats doivent s’inscrire dans une auto-école reconnue par l’administration, suivre une formation obligatoire et constituer un dossier comprenant une pièce d’identité valide et un certificat de résidence récent.

Les autorités indiquent que l’objectif est de standardiser le processus d’apprentissage et de garantir un niveau minimal de maîtrise de la conduite.

Dans le cadre de cette réforme, apprend-t-on, une campagne d’organisation et d’accompagnement des conducteurs est engagée.

Les acteurs du secteur (services publics, auto-écoles et organisations professionnelles ) multiplient les actions de sensibilisation, notamment auprès des conducteurs de taxis-motos très présents dans les zones urbaines.

Plusieurs auto-écoles ont appliqué des tarifs révisés pour les formations et la visite médicale, en concertation avec les structures syndicales.

Le coût global du processus varie selon les centres, mais il inclut la formation, la visite médicale et l’établissement du permis biométrique.

Les autorités et les organisations professionnelles évoquent également la nécessité de mieux structurer le secteur des taxis-motos, en croissance continue, afin d’améliorer l’identification des conducteurs, réduire la concurrence informelle et professionnaliser l’activité.

Parallèlement, les forces de sécurité sont mobilisées pour assurer le respect de la réglementation à partir de la date d’entrée en vigueur. L’obligation de détenir un permis moto s’inscrit dans un cadre plus large de sécurisation du trafic routier, incluant la formation des usagers, la modernisation des procédures administratives et la réduction du nombre d’accidents impliquant des motocyclistes.

Le ministère des Transports entend, à travers cette réforme, instaurer une conduite mieux encadrée sur les routes guinéennes et renforcer la protection des usagers, dans un contexte où les deux-roues représentent une part importante de la mobilité urbaine et interurbaine.

Alpha Ibn Boubacar Diallo pour www.guineeactuelle.com 

 

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