D ans un courrier adressé au chef du gouvernement de la transition, le trio (ANAD, FNDC-politique et le RPG-arc-en-ciel) semble avoir décidé de ne pas prendre part au cadre de dialogue inclusif, dont l’ouverture est prévue ce jeudi 24 novembre 2022, à Conakry.
Ces trois principales coalitions politiques du pays justifient ce choix par la non-satisfaction de leurs préalables, notamment la libération des prisonniers politiques, le retour paisible des dirigeants politiques en exil, la levée de la suspension du Front national pour la défense de la Constitution, la présentation de la liste des membres du CNRD ou encore l’arrêt immédiat des poursuites judiciaires contre les responsables politiques et de la société civile.
« Comme à l’accoutumée, vous avez unilatéralement décidé de la date de lancement du dialogue et de son contenu, sans concertation avec les parties prenantes », regrettent-t-ils dans leur lettre-réponse, indiquant que ‘’l’affirmation que ce sont les Guinéens qui réclament ce lancement est ainsi donc fort contestable puisque les partis qui représentent plus de 95% des suffrages exprimés lors de toutes les élections organisées dans notre pays depuis 2010 n’ont pas été associés’’.
Peut-on s’attendre à un nouveau report de ce cadre de dialogue inclusif ? Pas, sûr! Du moment où le médiateur de la Cedeao pour la Guinée Dr Boni Yayi est annoncé à Conakry pour y prendre part à l’ouverture.
La rédaction
