P rès de dix journalistes ont été arrêtés, jeudi 18 janvier 2024, à Conakry, en marge d’une manifestation appelée par le Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée (SPPG) , a-t-on appris.
Arrêtés aux alentours de la Maison de la Presse de Guinée, sise à la minière dans la commune de Dixinn, où plusieurs autres hommes de médias étaient mobilisés, certains confrères auraient été directement conduits à la Gendarmerie de Dixinn, située non loin de Pharmaguinee, près du pont de Madina.
Baptisé “Déferlement humain”, ce mot d’ordre du SPPG vise à exiger le rétablissement de l’internet et la libération des ondes des médias brouillées par le gouvernement depuis un peu plus de deux mois.
En plus de l’endroit abritant le siège de la Maison de la Presse, plusieurs autres carrefours de la capitale guinéenne sont actuellement quadrillés par des éléments de maintien d’ordre( policiers, gendarmes et même des militaires.
Pour l’heure, aucune communication de la part du gouvernement.
La prise de parole du bouillant secrétaire général du SPPG sur le bilan de la journée est incessamment attendue.
A suivre!
La rédaction