Mamadou sylla révèle : ‘’ cellou voulait me combattre pour son parent bobo’’

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Le président de l’Union Démocratique de Guinée (UDG), Mamadou Sylla, a fait, jeudi 5 novembre 2020, un gros déballage des sombres affaires qui ont entaché la fin de règne du président militaire, Général Lansana Conté, alors gravement affaibli par des maladies intempestives.

Emmené à s’exprimer sur l’affaire du bradage d’Air Guinée dans l’émission ‘’les Grandes Gueules’’ de la radio Espace FM, l’ancien président du patronat guinéen n’est pas allé par mille chemins. Il dit avoir plusieurs fois lavé celui qui est devenu la figure de proue de l’opposition guinéenne depuis 2010.

« Vous savez que moi je crois que j’ai été très surpris d’entendre Cellou  parler d’Air Guinée. Parce que pour moi, c’est réveiller des morts. Il n’avait pas besoin de parler d’Air Guinée. Même si on lui posait la question, il devrait dire, c’est une affaire passée. Parce que c’est ce que moi je faisais. Je l’ai lavé partout. Boké j’étais là-bas, j’ai dit que Cellou n’était pour rien. J’y étais même avec Alpha. Même tout dernièrement sur Sabari, je l‘ai dit. Moi je suis un homme de parole. Quand, je dis, j’ai dit. Mais quand je l’ai entendu parler, je me suis dit mais qu’est-ce-qui arrive à ce monsieur ? Il va ouvrir encore un front. Vous avez posé la question, je vais vous faire procurer un contrat qui est dument signé par Cellou, par moi d’abord, par le Ministre des Finances à l’époque, Cheick Camara. Oui ce sont les trois signatures qui y sont : moi, le Ministre des transports, Cellou et le Ministre des Finances, Camara », explique-t-il.

Plus loin, l’actuel Chef de file l’opposition parlementaire est revenu sur certaines motivations de l’homme qu’il avait pourtant aidé à gravir les échelons sous Conté.

« Cellou voulait me combattre pour son parent Bobo. Moi, j’avais trop de respect pour lui. Il venait manger chez moi, et je venais manger chez lui. Tout allait bien entre lui et moi. Mais depuis qu’il a été nommé Premier ministre, il s’est entouré de ses parents pour occuper tous les postes stratégiques et notamment mon poste de Patronat et Président du secteur privé. C’est là-bas, j’ai compris qu’il n’est pas venu pour servir la Guinée, mais se servir et servir ses parents. Moi aussi, j’ai juré de lui débarquer. Et un jour, le décret est tombé à 11h, et j’ai dit : Dieu merci… », révèle-t-il

CHERINGAN

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