Lutte contre le covid-19 : des solutions proposées par mountouga keita  

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A près avoir conçu des ordinateurs-débout, puis les avoir intégré des ‘’bornes médicales’’ permettant de révolutionner le secteur médical guinéen et africain, Mountaga Keïta (fondateur et PDG de Tulip Industries) n’entend nullement s’arrêter-là.

Mountaga Keita, entrepreneur photo africanshapers

Invité par nos confrères de la radio  Espace Fm dans l’émission ‘’ les Grandes Gueules’’ de ce vendredi 10 avril 2020, cet ancien banquier, reconverti en entrepreneur, puis chercheur, a indiqué avoir mis au point des appareils permettant de diagnostiquer moult maladies respiratoires dont celles liées au coronavirus.

«  J’avais conçu ces tablettes pour un autre projet, mais dès que j’ai vu le Coronavirus, j’ai retransformé ces tablettes très vite pour scanner les symptômes du Covid (…..)Nous ne détectons pas directement pour dire voilà c’est le Covid ou ce n’est pas le Covid. Nous donnons des probabilités pour aller reconfirmera cela devant des médecins. » a-t-il précisé.

S’agissant des cas confirmés de coronavirus en Guinée, monsieur Keita dit avoir trouvé une solution pouvant répondre aux besoins de réanimation. Mais, celle-ci semble être enchevêtrée à un certain nombre de difficultés.

« On a besoin du soutien surtout financier. La matière grise est là. Ce n’est pas l’intelligence qui manque aux guinéens. Nous avons la capacité. Nous sommes en train de fabriquer ces machines qui ne consistent pas à gonfler ou à dégonfler les poumons ; ce sont des respirateurs à énergie verte. Même en cas de coupure de courant, nous allons rendre la machine totalement autonome. Et même si la bande arrivait à déconner, le respirateur continuerait toujours à fonctionner parce qu’il a sa propre source d’énergie. Il y a d cela quatre années, cela m’avait peiné de voir à Donka, à cause d’une coupure de courant, six bébés sont décédés (…..) » entame-t-il.

« Nous sommes vraiment à la phase de l’acquisition des matières premières. Les commandes sont lancées parce que là, c’est la technologie de pointe, beaucoup de choses sont fabriquées en Guinée, mais il y a beaucoup d’autres choses qu’on doit importer pour faire l’assemblage. Nous croisons les doigts pour qu’il n’y ait pas de problèmes dans la logistique. » renchérit-il.

En ce qui concerne le prix de ces respirateurs, cet entrepreneur guinéen rassure qu’il se trouve en dehors de toute concurrence.

« Un respirateur au niveau international, c’est dans 50 mille et 60 mille dollars, un respirateur en Chine, c’est dans les 30 mille dollars. Mais, nous on l’a mis à 5 mille dollars. » précise-t-il.   

Faudrait-il le rappeler, le dispositif médical guinéen, même après avoir survécu à l’épidémie Ebola, se trouve encore à un stade rudimentaire. Toute chose qui devrait interpeller les autorités au plus haut niveau à prendre en priorité des initiatives de cette nature. Surtout dans un contexte caractérisé par l’essoufflement de l’ensemble des pays développés ainsi que les partenaires au développement.

La Rédaction

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