L ncienne Ministre-Conseillère du Président de la République en charge de la Cellule du Climat des Affaires (CCA), la Secrétaire Générale de la Présidence de la République impose sa technicité et son implication à succès sur des fronts à fort impact. Elle est dans l’intensité des glaneurs d’excellence, dans l’à-propos des compétiteurs, dans les exigences d’une pratique mais aussi le fulgurant d’une passion.
Depuis que le Président de la République, Faure Gnassingbé attaché malgré tout à la promotion du leadership féminin l’appela à ses côtés, Dr Sandra Ablamba Johnson prouve sans coup férir n’être pas là par hasard. En dépit des encombres inhérentes à toute responsabilité de cette ampleur, elle pose depuis lors sans cesse le curseur sur l’abnégation au travail bien fait, l’efficacité dans l’action et l’atteinte des objectifs fixés.
Hier samedi, elle a remporté la Médaille d’or de la prestigieuse Ligue Universelle du Bien Public, rattachée à l’Organisation des Nations Unies, et ce depuis 1949. Le principe est simple : après sa proposition à nomination comme d’autres personnalités, des enquêtes et des évaluations sont enclenchées à la lumière des critères et des indicateurs de leadership, de compétence, de notoriété positive et surtout d’impact. A l’arrivée et pour cette première édition de l’année, Dr Sandra Ablamba JOHNSON, du fait de son parcours a suscité l’intérêt comme l’une des personnalités publiques ayant contribué à la création de valeurs positives liées au travail ainsi qu’à l’amélioration des services publics dans son pays.
Rien d’étonnant ! Car cela fait plusieurs années que de figure d’outsider, ensuite de favorite elle est devenue une sprinteuse de talent sur l’échiquier public et politique de son pays, et suscite d’immenses espoirs sur le continent. Toujours à propos et jamais en repos, elle milite dans ses diverses responsabilités à la lutte contre la pauvreté, le financement du secteur agricole ainsi que l’économie durable et la finance inclusive. Cette médaille l’installe alors aux côtés de figures iconiques telles que Neill Armstrong, Joséphine Baker, l’Abbé Pierre, Franklin Roosevelt, le Général Weygang, Paul Ricard, Sœur Térésa, la Duchesse de Windsor, les frères hospitaliers St Jean de Dieu et tant d’autres ayant par le passé reçu cette distinction.
« Je prends cette distinction comme un acte d’encouragement ; à encore plus d’engagement, plus de disponibilité au service de mes concitoyens et de l’humanité toute entière. Je suis guidée par la seule volonté de tout faire pour améliorer la vie réelle de mes sœurs et frères au Togo et ailleurs », a-t-elle précisé avant d’ajouter que son pays, le Togo « sous le leadership éclairé du Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, déploie son action publique dans la juste volonté d’améliorer sans cesse les conditions de vie des populations partout sur notre territoire ».
Un parcours, mais aussi des résultats et des succès
En vérité, l’experte en développement du secteur privé ne polémique pas gratuitement. Elle agit concrètement comme elle l’a fait en tant que Ministre – Conseillère du Président de la République en charge de la Cellule du Climat des Affaires (CACA). Dr Sandra Ablamba Johnson s’est surtout fait connaître du grand public par les performances exceptionnelles réalisées par le Togo dans les rapports Doing Business de la Banque Mondiale où en 2020 le pays a occupé le premier rang en Afrique et le troisième dans le monde pour les différentes réformes dans l’amélioration du climat des affaires.
Économiste du développement et diplômée de l’institut du Fonds Monétaire International à Washington, elle a été dès 2016, la cheville ouvrière de l’éligibilité du Togo au programme Threshold, le premier niveau de subvention du Millenium Challenge Corporation (MCC) et depuis le 08 décembre 2022, un bénéficiaire du compact. Des succès qui lui ont valu la reconnaissance et la confiance du Chef de l’État togolais au plus haut niveau. Secrétaire général de la Présidence de la République depuis septembre 2020, elle doit s’assurer de la mise en œuvre et au succès des engagements du Chef de l’Etat et surtout de la feuille de route gouvernementale 2020-2025. Être les yeux et les oreilles d’un Chef d’Etat sur un pareil segment est un défi de taille.
A ce titre, elle assure depuis novembre 2021, la présidence du Comité National du Recensement (CNR). Elle a, à cet effet coordonné le cinquième Recensement général de la population togolaise, qui permettra au gouvernement de mieux orienter sa politique de développement socioéconomique et des politiques en chantier. Ce qui lui vaut désormais une notoriété dans la communauté très restreinte des décideurs et des personnalités de premier plan en Afrique. Partout à la fois et nulle part, elle s’illustre comme une fonctionnaire intrépide dont l’aptitude de femme à s’investir également dans les actions sociales, la défense du bien public, l’intérêt prononcé pour la transparence et la bonne gouvernance forcent l’admiration. Même au-delà des frontières togolaises.
Sa contribution à rendre le Togo attractif aux investissements étrangers ces dernières années ont d’ailleurs été récompensée par l’Observatoire Africain pour la Promotion de la Bonne Gouvernance à travers le Prix Spécial pour le Développement Economique et la Promotion de l’Investissement Privé au Togo et le Prix du Leadership Féminin au Togo.
Une reconnaissance du parcours et de la compétence
Mais manifestement l’économiste chevronnée et diplômée de l’Institut du Fonds Monétaire International (FMI) n’a pas fini de gagner ses lettres de noblesse. Multitâches, elle est depuis trois années, la Directrice de cabinet du Président de la République et en même temps ministre en charge de la Planification, du développement et de la coopération. Depuis février 2021, elle est également Gouverneur du Togo auprès de la Banque Mondiale.
En décrochant donc la Médaille d’or de la Ligue Universelle du Bien Public, cette membre de » International Exchange Alumni » du programme de Leadership américain renouvelle certes l’éclat de son parcours et de ses succès mais aussi son engagement pour le militantisme associatif et humanitaire. Sur le plan associatif, elle mène plusieurs actions en faveur des populations locales, notamment la sauvegarde de la dignité humaine, l’aide à l’enfance inadaptée et exploitée, la protection des femmes à tous niveaux, quelles que soient les coutumes et religions.
Membre fondateur du réseau des jeunes pour le développement (REJED -TOGO), crée par la Banque Mondiale pour promouvoir la jeunesse à travers des rencontres d’échanges et la mise en œuvre de projets Mondial, elle a renouvelé cet engagement : « En cette période de fortes tensions économiques, nous insistons encore davantage sur des programmes et des mécanismes favorisant l’accès des couches vulnérables aux services sociaux de base pour tous et partout ». Ce n’est vraiment pas un hasard si elle est devenue au cours de ces dernières années, elle est devenue une figure marquante.
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