L e 24 juin 2024 marque une étape historique avec la première édition du « Salon des Industries Africaines » tenue dans la prestigieuse Salle Gaveau à Paris. Cet événement, orchestré par Mesdames Kadia SYLLA MOISSON et Léocadie EBAKISSE, a rassemblé des diplomates, des banquiers, des entrepreneurs, et des professionnels des médias, tous unis pour discuter de l’avenir de l’industrialisation en Afrique.
La marraine de l’événement, S.E Mme. Rachel Annick Ogoula Akiko Obiang Meyo, Ambassadrice de la République Gabonaise auprès de l’UNESCO, a souligné l’importance de l’industrialisation comme pilier du développement africain.
Elle a appelé à une documentation et un suivi consciencieux des recommandations émises, afin de garantir une mise en œuvre effective.
L’organisatrice principale, Mme.MOISSON Kadia SYLLA, passionnée du monde de l’entrepreneuriat, a une expertise en gestion des ressources humaines et développement international et, elle est la directrice Afrique de la Maison Grant Alexander, Groupe de conseil et de services en Ressources humaines. Aussi, une dame au grand coeur, elle reste très investie dans les œuvres philanthropiques ; et, à travers son ONG Audacity for Africa, elle milite pour cette autre cause lui tenant à coeur, à savoir le soutien à l’endroit des jeunes et femmes en Afrique. Dans ce combat qu’est le sien et soutenue par son cher époux, M.MOISSON Laurent, co-fondateur des Forces françaises de l’industrie – FFI -, elle rappelle fièrement qu’il est celui-là qui l’a mise au cœur du réacteur. Il y a de quoi être fier de l’engagement de cette Franco-guinéenne qui ne ménage aucun effort pour soutenir tout aussi la cause de la Diaspora dans son ensemble !
À cette occasion, votre site d’information guineeactuelle.com était aussi représenté par son fondateur M. DIALLO Alpha, spécialisé dans la gouvernance de la donnée et l’exposition des données pour soutenir la prise de décision stratégique. Nous avons la conviction que l’industrialisation reste une condition sine qua non au développement du continent et que sa diaspora y a aussi une place de première importance !
L’événement a mis en lumière la nécessité d’améliorer les infrastructures et l’innovation technologique, avec des discussions sur l’importance de la technologie, la formation digitale, la robotique, et l’intelligence artificielle. M. Camara Youssouf, directeur de la Maison de l’Afrique, a souligné l’urgence de ces développements pour améliorer la compétitivité africaine.
Des discussions fructueuses ont été tenues par S.E KOUAKOU BANDAMAN, Ambassadeur de la Côte d’Ivoire, et S.E SYLLA Senkoun, Ambassadeur de la République de Guinée, sur les initiatives spécifiques de leurs pays pour stimuler l’industrialisation. Ils ont mis en évidence la nécessité de développer des secteurs clés et de créer des environnements favorables aux investissements de la diaspora.
Richard MESEKO d’Ecobank a discuté du volume des transferts d’argent vers l’Afrique, notant que seulement 15% des fonds sont réellement investis dans le développement, ce qui montre le besoin d’augmenter les investissements directs.
La diversité est une richesse et la table ronde « Regards croisés avec la réindustrialisation de la France » a offert un débat enrichissant sur l’état de l’industrialisation en France. M. MOISSON Laurent. a rappelé que, bien que l’industrialisation française ait diminué, l’Afrique pourrait connaître une rapide transformation, similaire à celle de la Chine à la fin des années 70.
M. ATTA Gilles, président de la Certification « Origine France – Garantie », et Mme. MARCOT Sandrine, présidente déléguée de l’Union de la bijouterie et horlogerie, ont discuté de la nécessité de reconstruire l’industrie française et de simplifier les normes pour faciliter les affaires et la coopération avec l’Afrique.
La dernière table ronde « Perspectives : Femmes et Business » a mis en évidence les défis spécifiques auxquels les femmes africaines sont confrontées, notamment en termes de financement et de conditions de travail dans l’agriculture. Mme. DORO Hafsatou et Mme. Marie-jeanne SERBIN THOMAS ont souligné les obstacles à l’émancipation économique des femmes en Afrique.
En réponse aux difficultés d’accès au financement, Kristine NGIRIYE a révélé que les banques commerciales du continent ont des obligations de financement envers les projets portés par les femmes, ce qui constitue un pas vers l’équité financière.
En résumé, le Salon des Industries Africaines à Paris a non seulement offert un espace de dialogue et d’innovation, mais a également tracé la voie pour des actions concrètes en faveur de l’industrialisation du continent. S.E Mme. Rachel Annick Ogoula Akiko Obiang Meyo, dans son propos introductif qui avait souligné le caractère historique de ce jour en tant qu’inauguration du salon sur l’industrialisation de l’Afrique, a formulé dans son mot de clôture le vœu que « toutes ces recommandations soient consignées, placées dans une sorte de vade-mecum ». Ce souhait illustre l’engagement des participants à suivre des lignes directrices claires et documentées pour garantir que les aspirations du salon se concrétisent en actions tangibles et durables.
Cet événement est une réussite, une initiative à encourager, et la deuxième édition du Salon des Industries Africaines – S.I.A – sera organisée au Sénégal, pays de la teranga, d’hospitalité, renforçant ainsi l’engagement continu envers l’industrialisation et l’hospitalité africaine, essentielles pour le développement du continent.
Article Co-écrit par :
Alpha DIALLO Fondateur Guineeactuelle
PENDESSA Amara, Correspondant à l’international
Contact : contact@guineeactuelle.com