L e responsable des Stratégies du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), mouvement dissout par les autorités de la transition, reste convaincu que la manifestation prévue le 16 février prochain aura bel et bien lieu dans le grand Conakry.
En dépit de sa dissolution, soutient Sékou Koundouno dans Mirador sur FIM FM, le FNDC a réussi à adopter ses stratégies, en tirant les enseignements du passé.
« On a eu 100 jours pour revoir notre stratégie et tirer les leçons. On ne manifestera plus pour manifester », assure-t-il, indiquant que le CNRD verra le 16 février prochain ‘’des choses à Conakry qu’il n’a pas encore vu’’.
Selon lui, le Front National pour la Défense de la Constitution déposera les lettres d’information au niveau des collectivités conformément à la loi.
« S’il encadre la manifestation, il n’y aura pas de problème, au cas contraire, nous userons de tous les moyens qui sont à notre disposition pour nous faire entendre », promet-il.
De passage dans l’émission Mirador de la radio FIM FM, le porte-parole du gouvernement de la transition n’a pas voulu s’attarder sur cette actualité.
« Je ne commente pas des conneries comme ça. Qu’ils disent ce qu’ils veulent, moi ça ne m’intéresse pas », a réagi Ousmane Gaoual Diallo, qui soutient que le FNDC n’existe plus.
Pour lui, les guinéens doivent faire le choix entre ‘’manifester’’, qui est une liberté consacrée partout et la ‘’préservation des victimes’’, qui pourrait en découler.
« Nous n’avons pas encore réussi à mettre en place des mécanismes pour préserver les vies et laisser les manifestations se passer. Il y a eu deux ou trois manifestations et chaque fois on a compté les morts », développe le porte-parole du gouvernement, rappelant que les autorités de la transition ont ‘’le choix de suspendre les manifestations.
La rédaction
