Journée internationale de la liberté de presse : ce que les associations de presse guinéennes demandent

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A l’instar des autres pays du monde, la Guinée a célébré, vendredi 3 mai 2019, la 26eme journée internationale de la liberté de la presse sous le thème ‘’ le rôle des médias dans le renforcement de la démocratie’’.

Proclamée par l’Assemblée générale des Nations Unies, suite à la recommandation adoptée lors de la vingt-sixième session de la Conférence générale de l’UNESCO en 1991, cette journée mondiale de la liberté de la presse est célébrée le 3 mai de chaque année depuis 1993.

L’idée de cette journée est de célébrer les principes fondamentaux de la liberté de la presse, d’évaluer la liberté de la presse à travers le monde, de défendre l’indépendance des médias et de rendre hommage aux journalistes qui ont perdu la vie dans l’exercice de leur profession.

S’exprimant au nom de toutes les associations de presse guinéenne, Amadou Tham Camara, président de l’AGUIPEL, a formulé des doléances à l’endroit des autorités pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des journalistes guinéens.

« Il faut plus que jamais soutenir les hommes de média qui vivent des heures extrêmement difficiles dans l’exercice de leur métier en Guinée. Le montant trop élevé de la redevance annuelle, l’étroitesse de l’assiette de la subvention annuelle des medias privés qui a été rabotée, passant de 5 milliards 234 millions en 2018 à seulement 3 milliards en 2019, exacerbent  et accélèrent la chute des entreprises de presse  malgré les services rendus et que la plupart gratuits » a déclaré Amadou Tham Camara.

De son côté, Hawa Camille Camara, commissaire à la Haute autorité de la Communication (HAC) a énuméré certains problèmes  qui affectent la liberté de la presse en Guinée, citant entre autres, la multiplication des poursuites judiciaires contre les journalistes dont certains semblent contreproductives, les atteintes aux règles déontologiques et aux principes fondamentaux du journalisme ou encore le caractère partisan et partial de certains médias.

 Il y a aussi, selon elle, la précarité des entreprises de presse et la faiblesse de la formation de nombreux journaliste.

Nantady Camara

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