En partance pour le Caire(Egypte), pour une mission de son parti, François Bourouro, chargé de communication du PEDN, affirme avoir été empêché de sortir du territoire national par des policiers en service à l’aéroport international de Conakry.
Joint par notre rédaction peu après cet indicent, François Bourouro dit ignorer les raisons de cette interdiction qui lui aurait été signifiée à l’aéroport après avoir fini toutes les formalités de voyage.
« Cette équipe m’a fait savoir qu’ils veulent vérifier si mes empruntes ont été prélevées lors de l’admission du passeport à Coléah. Ce que j’ai trouvé absoudre parce que si j’avais un problème, je n’allais pas pouvoir voyager. Ce passeport, je l’ai depuis 2018 et j’ai fait plus de 10 voyages avec. C’est les mêmes machines à l’aéroport ici, les mêmes policiers qui prélèvent mes empruntes, qui cachètent mon passeport. Je trouvais l’argument absurde et pense qu’ils n’étaient plus en mesure de me donner un argument valable. La seule chose, ils m’ont révélé la cause réelle de toute cette tracasserie. Ils m’ont fait savoir qu’ils ont reçus des instructions selon lesquelles, je suis interdit de sortir du territoire » a-t-il confié.
Surpris de cette attitude, Monsieur Bourouno ne compte pas non plus se laisser faire. Il n’exclut pas d’intenter une action judiciaire contre les auteurs même s’il dit avoir récupéré son document de voyage au terme d’une discussion houleuse.
« Moi, je suis un citoyen qui doit être libre. Je dois jouir de mes libertés fondamentales. Je suis un citoyen guinéen, je mène le combat citoyen, je mène le combat politique. Tous ces combats sont menés dans un cadre strictement légal. Donc, je ne me reproche de rien » prévient-il.
Mata Malick Madou
