Guinée : réouverture de la pêche maritime après deux mois de repos biologique 

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L a mesure de fermeture saisonnière de la pêche a pris fin, dimanche 31 août 2025, en Guinée, a-t-on appris.

Dès ce lundi 1er septembre, les acteurs du secteur de la pêche maritime sont autorisés à reprendre leurs activités a annoncé le ministre de la Pêche et de l’Aquaculture, Fassou Théa, à la télévision nationale.

« J’informe l’ensemble des opérateurs du secteur de la pêche maritime de la réouverture de la zone de pêche qui s’étend jusqu’à la limite de 60 milles marins mesurés depuis la ligne de base. Cette réouverture prendra effet le lundi 1er septembre 2025 à 0 heure, temps universel », a-t-il déclaré, affirmant que durant la période de fermeture, les autorités ont renforcé la surveillance maritime grâce à une coopération entre les différentes structures de contrôle et de suivi.

Le ministre a également annoncé la reprise des activités d’exportation et de réexportation des produits halieutiques à compter de ce 1er septembre.

La fermeture saisonnière, aussi appelée repos biologique, avait été instaurée le 1er juillet dernier. Elle concernait la pêche industrielle et semi-industrielle dans la zone comprise entre la ligne de base et la limite des 60 milles marins de la zone économique exclusive (ZEE) guinéenne.

Cette mesure visait à préserver les ressources halieutiques conformément au plan d’aménagement et de gestion des pêcheries maritimes 2025. Elle ne s’appliquait pas à la pêche artisanale, qu’elle soit traditionnelle ou motorisée, ni aux navires industriels opérant au-delà de la limite des 60 milles marins, sous réserve du respect de certaines restrictions.

Pour atténuer l’impact économique de cette suspension, le gouvernement avait prévu plusieurs mesures d’accompagnement, notamment l’exonération de droits et taxes sur l’importation de 15 000 tonnes de produits halieutiques destinés à approvisionner le marché local. Par ailleurs, les exportations et réexportations de poisson avaient été interdites pendant toute la durée du repos biologique.

A travers cette démarche, les autorités entendaient favoriser la régénération des stocks marins et garantir une exploitation durable des ressources, tout en préservant l’équilibre du marché national.

Fatoumata Camara 

 

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