L e président de la Transition, le Général Mamadi Doumbouya, a procédé mercredi 9 juillet 2025, par décret, à une révision des missions et de la structure organisationnelle du ministère des Transports, a-t-on appris.
Cette réforme vise à renforcer les attributions du département dans l’ensemble des sous-secteurs des transports ( terrestre, aérien, maritime, fluvial) ainsi que dans le domaine de la météorologie.
Selon le décret, le ministère est désormais chargé de concevoir, d’élaborer, de mettre en œuvre et de suivre la politique nationale en matière de transports et de météorologie.
Il est notamment responsable de :
- L’élaboration de textes législatifs et réglementaires ;
- La mise en œuvre de stratégies et de projets de développement ;
- La promotion du transport multimodal et des zones logistiques ;
- La régulation tarifaire en concertation avec les autres ministères compétents ;
- Le soutien aux entreprises du secteur ;
- Le développement des infrastructures et la maîtrise d’ouvrage ;
- La promotion de la sécurité, de la sûreté, et du respect de l’environnement ;
- L’inclusion des personnes à mobilité réduite dans les projets d’infrastructure ;
- La coopération internationale et la participation aux négociations en lien avec les transports et la météorologie.
Le ministère jouera également un rôle actif dans les politiques d’aménagement du territoire, de lutte contre le changement climatique, et de promotion de l’équité et du genre.
Nouvelle organisation administrative
- La réorganisation du ministère s’articule autour des structures suivantes :
- Le cabinet ministériel, composé notamment d’un chef de cabinet, de conseillers thématiques et d’un attaché de cabinet ;
- Les services d’appui, incluant l’inspection générale, la cellule de passation des marchés publics, les ressources humaines, et les services de communication et de sécurité ;
- Les directions nationales, avec notamment les Directions des transports terrestres et de la marine marchande ;
- Les services rattachés, tels que les stations météorologiques et le bureau des enquêtes sur les accidents ;
- Les organismes publics autonomes, incluant entre autres l’Autorité guinéenne de l’aviation civile, l’Agence nationale de la météorologie, le Port autonome de Conakry, la Société nationale des chemins de fer, ou encore l’Agence guinéenne de sécurité routière ;
- Les services déconcentrés, à travers les inspections régionales et directions préfectorales et communales ;
Le Conseil de discipline, en tant qu’organe consultatif.
Le décret précise que des textes complémentaires, à travers des arrêtés ministériels ou décrets présidentiels, viendront définir les modalités d’organisation et de fonctionnement des différentes entités concernées.
Cette réforme marque une volonté de structuration et de modernisation de l’action publique dans un secteur jugé stratégique pour le développement économique du pays.
La rédaction