L e Premier ministre, Amadou Oury Bah, a présidé ce vendredi 4 juillet 2025 la cérémonie officielle de présentation du rapport d’évaluation des projets prioritaires du Bureau de Suivi des Priorités Présidentielles (BSPP).
La rencontre s’inscrit dans le cadre des efforts visant à renforcer la gouvernance publique, la transparence et l’efficacité dans l’exécution des projets publics.
Le rapport présenté évalue les performances des projets inscrits au portefeuille du BSPP, en lien avec les objectifs du programme national de développement “Simandou 2040”.
A cette occasion, le Premier ministre a salué l’implication des différents acteurs, dont le ministre secrétaire général de la Présidence, le général Amara Camara, les secrétaires généraux des ministères, les unités de gestion des projets et le comité technique ad hoc.
Le coordonnateur du BSPP, Mamadou Angelo Diallo, a souligné que cette démarche d’évaluation s’inscrit dans la vision du chef de l’État, le général Mamadi Doumbouya, qui fait de la bonne gouvernance un pilier de la refondation institutionnelle.
Plus loin, M. Diallo a plaidé pour que l’évaluation devienne une norme de gestion publique.
Le Premier ministre a, pour sa part, appelé à un engagement collectif accru pour assurer le succès des projets en cours, exprimant notamment des préoccupations concernant les retards observés dans l’exécution de certains programmes, comme celui des 10 000 logements sociaux et celui de la construction de 100 établissements scolaires. Le chef du gouvernement estime que ces retards nuisent à la crédibilité de l’action publique.
Plusieurs pistes d’amélioration ont été évoquées à l’issue de cette revue, notamment la signature de contrats de performance, un suivi technique renforcé, une meilleure coordination interinstitutionnelle, ainsi que la résolution rapide des blocages administratifs.
Le Premier ministre a insisté sur l’importance de la discipline, de la méthode et de la volonté dans la conduite des projets, plus encore que sur les financements.
Le gouvernement s’est fixé comme objectif d’atteindre un taux d’absorption de 75 % des crédits d’investissement d’ici à fin 2025, un niveau qui placerait la Guinée parmi les pays africains les plus performants en matière de gestion budgétaire.
Alpha Ibn Boubacar Diallo