Gendarmerie nationale : le haut commandement poursuit sa route vers l’excellence

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L‘École nationale de la gendarmerie a abrité ce jeudi 12 juillet, la cérémonie de clôture d’une mission de perfectionnement des techniciens en identification criminelle et de formation des techniciens en identification criminelle de proximité. Cette mission de formation qui s’est tenue au sein de ladite école est initiée par le haut commandement de la Gendarmerie Nationale et la Direction de la justice militaire avec l’appui de la coopération française.

Ce stage de perfectionnement de trois semaines, a regroupé au total 48 stagiaires venus des différentes brigades de recherche du pays, qui ont été formé en identification criminelle et en analyse balistique. Au cours de ces deux stages de formation, ces techniciens ont essentiellement étudié les trois catégories preuves, c’est-à-dire les preuves indicatives, les preuves disculpantes et les preuves corroboratives.

L’objectif de ce stage est de permettre aux participants de savoir que ce n’est plus qu’un rêve de penser que l’aveu surtout s’il est arraché, constitue la reine des preuves. Il faut en plus de l’aveu qui découle de l’audition de la personne mise en cause, des preuves scientifiques et techniques qui prouvent sa participation ou non à la commission d’une infraction.

La police technique et scientifique est un élément fondamental et incontournable de la scène de crime, allant des primo intervenants en passant par l’unité régionale de police technique et scientifique pour aboutir au laboratoire d’analyses. Autant dire que l’intervention des techniciens en identification criminelle sur une scène d’infraction participe pleinement à la résolution des crimes et délits avec une marge d’erreur presque nulle. Puisque l’action de ces techniciens se situe dans le cadre de la promotion et de la protection des droits humains, la tenue de ce stage de formation était donc essentielle.

Selon le Sous-Lieutenant Demba Gnouley CAMARA, directeur des stages de perfectionnement en TIC et formation des techniciens en identification criminelle de proximité : « la Gendarmerie va davantage chercher à se donner des nouvelles techniques pour renforcer la méthode déjà élaborée ».

Selon ce formateur, cette unité servira de cobaye dans la mesure où elle est la première à suivre une formation du genre en guinée. C’est pourquoi il a été créé un laboratoire d’identification criminelle au sein duquel se trouve les outils qui vont permettre aux futurs techniciens de relever et d’analyser les traces de pas, de pneus et surtout les empreintes digitales sur les lieux de crimes.

Pour les bénéficiaires de cette formation qui a duré trois semaines, la connaissance générale sur la gestion des scènes de crimes complexes, mais aussi l’organisation de l’unité régionale de police technique et scientifique et la gestion matérielle de police ont été les bonnes leçons qu’ils ont eues à tirer de cette formation.

Clôturant la remise des satisfécits, le Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale et Directeur de la justice militaire, le Général de corps d’armée Ibrahima BALDE à expliquer à ses hommes que ces satisfécits ne sont pas des documents pour embellir leurs maisons. Au contraire qu’ils doivent les utiliser à bon escient.

Il a terminé son intervention en promettant que dès la semaine prochaine, il y aura un remaniement au sein des unités de police technique et scientifique de la gendarmerie nationale, et que les bénéficiaires peuvent dès à présent se mettre au boulot et que tout soit : « tel que former, tel que mis en œuvre », a-t-il ordonné.

SARAN TRAORE

 

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