Forum international des femmes africaines 2021 : les grandes lignes avec gisèle katal  

Publicité

Le forum international des femmes aura lieu du 25 au 28 mars 2021 á Kinshasa autour du thème, « Femme, actrice incontournable pour le développement du continent Africain ».

En mettant le Sénégal à l’honneur, les organisateurs ont désiré rendre hommage à ce pays de l’ouest Africain, symbole de paix et de stabilité économique.

Après le succès des éditions précédentes à Kinshasa en RDC, Gika Corporation et sa directrice générale, Mme Gisèle KATAL, ont voulu reconduire ce rendez- vous annuel ayant pour but de réunir les femmes d’influence du continent.

Avec l’appui du ministère  en charge de la femme, cette réunion à Kinshasa vise à mettre en place des stratégies de développement économique et de soutien à la femme.

En qualité de marraine de cet événement, Madame Aissatou GUEYE, présidente de AFAPDD, aura le privilège d’accompagner toute une délégation de femmes Africaines et issues de la diaspora.

Interview

Focus Africa: Bonjour madame, vous avez un parcours de femme battante et entreprenante. Vous  illustrez bien la combinaison de la femme qui s’épanouit dans le travail, tout en prenant le temps de prendre soin de sa famille. Je suis ravi de vous donner la parole.

Gisèle KATAL : Je suis Gisèle KATAL, maman de cinq enfants, femme entrepreneure,  manager de Gika Corporation, cabinet de conseil spécialisé dans le secteur du coaching personnel et professionnel. Nous sommes une référence dans le domaine de la formation,  des séminaires et des activités de divertissement.  Par ailleurs, je suis la présidente fondatrice d’une ONG, « Les Femmes de bon cœur » qui oeuvre dans le domaine de l’éducation, de la santé et du social.

Aujourd’hui, notre préoccupation majeure reste la formation de celles qui deviendront les femmes de demain et les éléments incontournables pour la promotion de l’économie Africaine.

Quel est votre parcours?

Je suis une femme issue de la diaspora. Après une dizaine d’années passées en France et diverses formations en coaching et formation professionnelle, j’ai décidé de rentrer à Kinshasa pour mieux servir mon pays, afin d’apporter ma pierre à l’édifice.

Quelles sont vos activités au sein de l’ONG, « Les Femmes de bon cœur »?

En qualité de présidente fondatrice, je m’engage à soutenir les actions essentielles dans le domaine de l’éducation, de la santé et du social. Nous accueillons des enfants de la rue ainsi que d’autres issus de familles pauvres. Vous savez que même au sein de certaines familles, beaucoup d’enfants sont délaissés.

Nous venant également en aide aux jeunes mères célibataires. Elles sont suivies pendant et après la grossesse car ces femmes vulnérables accouchent souvent dans des conditions difficiles. Nous achetons, par ailleurs, du matériel destiné aux hôpitaux afin de leur permettre  de travailler dans de bonnes conditions. 

Avec le projet ‘Oui je peux » et une participation financière d’un dollar par femme, nous organisons la fête de fin d’année dans le but de donner de la joie à ces enfants abandonnés.

Pensez-vous que la femme a un rôle important à jouer dans l’Afrique d’aujourd’hui?

Effectivement, dans un monde où le changement climatique nous menace, la démographie, la pauvreté et la jeunesse Africaine sont des préoccupations importantes.  Je pense que  les femmes Africaines, socles incontournables de l’économie, entreprennent davantage, malgré de multiples obstacles structurels. Nous donnons naissance à une nouvelle Afrique. Nous sommes sur tous les fronts, pour maintenir l’économie en proie à la récession. Vous savez qu’une femme debout, c’est toute une famille qui est sauvée.  Nous sommes aujourd’hui,  ce que j’appelle les femmes en trois dimensions, c’est à dire, les « femmes à tout faire ».

Quel est votre dernier mot?

Je demande aux gouvernements de chaque pays Africain de bien réfléchir et de venir en aide aux femmes. Nous avons des enjeux majeurs telles que l’éducation, la formation professionnelle et les nouvelles technologies.  Les femmes ont besoin d’appui politique et de valorisation. Éduquer une femme, c’est éduquer toute une nation.

Uche EJIMS

Claudia Coccina

Publicité