Fichier électoral: ce que l’opposition républicaine exige de la ceni

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A l’issue d’une plénière tenue ce mercredi 8 mai 2019 au quartier général de l’Union des forces démocratique de Guinée (UFDG), l’opposition Républicaine a réagi aux conclusions issues de la retraite des commissaires de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) à Kindia.  

S’exprimant au nom de ses pairs, le Chef de file de l’opposition guinéenne, Cellou Dalein Diallo, a regretté ce qu’il appelle la connivence entre l’institution électorale du pays et le RPG-arc-en-ciel dans la prise de cette décision, visant à trainer les pas dans l’application des recommandations de la commission d’audit du fichier électoral.

« Il y a eu beaucoup de préalables, aucune décision n’a été prise en raison justement de l’attachement de la CENI à cette position de la mouvance qui ne veut pas que le fichier soit assaini. Ils ont recommandé une solution simple, qu’à l’occasion de la prochaine révision, tous les électeurs se présentent pour qu’on s’assure qu’ils ne sont pas des fictifs, qu’ils ne sont pas en doublon et que ceux qui n’étaient pas enregistrés le fassent à l’occasion de cette révision (….) » a rappelé le leader de l’UFDG.

Poursuivant, Cellou Dalein Diallo indiquera que l’accord politique d’octobre 2015 stipule que les résultats de l’audit s’imposent à la Commission Electorale Nationale Indépendante.

« L’opposition Républicaine interpelle la CENI sur sa responsabilité de faire appliquer les recommandations des auditeurs d’autant plus que tous les partis politiques qui étaient à Kindia, sauf le RPG naturellement, ont exigé que ces recommandations soient appliquées intégralement. L’opposition Républicaine confirme sa position et exige l’application intégrale de  ces recommandations avant l’organisation des législatives » a martelé Cellou Dalein Diallo.

Après cinq jours de travaux lors d’une retraite à Kindia, la commission électorale nationale indépendante (CENI) n’est pas parvenue à proposer chronogramme électoral viable pour les prochaines élections législatives.

En lieu et place de ce chronogramme, les acteurs du processus ont tout simplement étalé une chronologie d’activités qui s’étend sur 235 jours, dont la mise en œuvre est conditionnée par la levée d’une dizaine de contraintes et préalables.

Barry Ibrahima

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