Le 8 mars prochain, le monde célèbrera la 104ème journée internationale des femmes. Cette journée sera l’occasion de parler des sujets de liberté et d’épanouissement des femmes.
Cette année 2018, le thème retenu par l’ONU pour la célébration de la journée du 8 mars est : « L’heure est venue : les activistes rurales et urbaines transforment la vie des femmes ». La journée sera l’occasion de transformer la dynamique en action, de favoriser l’autonomisation des femmes dans tous les contextes ruraux et urbains et de célébrer les femmes qui travaillent sans relâche à revendiquer leurs droits et à réaliser leur plein potentiel.
Malgré les nombreux efforts pour l’épanouissement des femmes, des défis restent à relever en Afrique. Par exemple, elles sont moins présentes dans la vie publique et politique, traduisant selon des analystes, un certain déficit démocratique tant au niveau des partis politiques qu’à l’échelle nationale.
L’autre aspect important qu’il faut soulever, c’est celui du faible taux de jeunes filles scolarisées. Beaucoup d’entre elles sont soumises aux travaux ménagers ou abandonnent très tôt les études à cause des pesanteurs socio-culturelles.
Donc, les associations féminines doivent jouer un rôle de catalyseur, de pression, d’appui aux femmes candidates et un rôle de plaidoyer. La représentation politique des femmes constitue l’un des plus grands défis à relever dans notre pays, la Guinée. Un accent particulier devrait être mis sur l’égalité des chances afin de reconnaître le rôle des femmes dans le renforcement de la démocratie et la culture de la paix.
L’historique de la journée internationale des femmes remonte à 1910. Selon des historiens, à cette date à la deuxième conférence internationale des femmes socialistes à Copenhague, Clara Zetkin, militante allemande a décidé de la célébrer. La date du 8 mars n’est pas avancée, mais le principe est admis : mobiliser les femmes « en accord avec les organisations politiques et syndicales du prolétariat dotées de la conscience de classe ».
La Journée des femmes est donc l’initiative du mouvement socialiste et non du mouvement féministe pourtant très actif à l’époque.
Kadiatou Kouboura BALDE