L e Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) et les représentants du gouvernement, se sont retrouvés au ministère de la fonction publique ce mercredi 17 octobre 2018 pour poursuivre les négociations sur la crise qui paralyse le système éducatif guinéen.
Au sortir de la rencontre, le secrétaire général adjoint du SLECG a exprimé son sentiment de regret. Pour lui, le camp gouvernemental présent à la négociation n’a manifesté aucune volonté pour trouver des pistes de solution à leur réclamation de 8 million de francs guinéens comme salaire de base.
Cependant, Oumar Tounkara a profité de l’occasion pour tendre la main à toutes les institutions républicaines (Assemblée Nationale, Conseil économique et social, Présidence de la république), aussi à des personnes de bonne volonté pour que celles-ci s’impliquent davantage en vue d’une sortie de crise.
Les représentants du gouvernement quant à eux, ne se sont pas exprimés devant nos micros car estiment-ils, c’est au SLECG de dire mot.
Par ailleurs, il reste à observer, si les effets de la main tendue du SLECG aux institutions républicaines en vue d’une médiation, feront bouger les lignes vers la reprise effective des cours dans les institutions d’enseignement en république de Guinée.
Mata Malick Madou pour newsguinee
